- Une nouvelle saison
Les deux prochaines saison du championnat du monde de course d’endurance s’étaleront chacune sur deux ans. Nous aurons droit à une saison 2018-2019 puis 2019-2020. Le nombre de course par saison est également diminué. Nous passons de 9 courses en 2017 à 8 sur la saison 2018-2019 et 7 sur la saison suivante. Il y aura donc moins de courses et elles seront plus espacées.
Voici le calendrier provisoire :
La finale de la prochain saison se déroulera donc aux 24 Heures du Mans 2019. On notera également le retour à Sebring, en marge de la course de l’IMSA WeatherTech. Néanmoins, les concurrents des deux séries ne se partageront pas la piste au même moment de part le nombre imposant de voitures que représentent les deux plateaux.
Une dernière course est encore à annoncer mais d’après certaines rumeurs, le Nürburgring et Silverstone ne seraient pas concernés. Cela est sûrement dû aux intempéries que peuvent connaître les deux lieux à cette époque de l’année (neige à Silverstone sur la manche 2016 du WEC et neige au Nürburgring en VLN au mois d’avril).
- Un règlement technique simplifié
Si les directives concernant l’hybride 2020 pour les LMP1 tiennent toujours, le statut du LMP1 a été revu : exit les classements “hybrid” et autres, le classement regroupera toutes les voitures. De même, les LMP1 à moteur thermique pourront avoir la même puissance que les hybrides. La différence se fera alors au ravitaillement qui sera plus propice aux moteurs électriques.
De cette façon, les petits et grands constructeurs se battront à “armes égales” et pourront jouer la victoire au général.
Voici quelques déclarations du communiqué officiel :
“Afin de rendre possible l’accès à cette catégorie à partir de la saison 2018-2019, le niveau de performance des prototypes actuels non-hybrides, géré par l’équivalence technologique, sera aligné sur l’actuelle réglementation LMP1 hybride. Chaque concurrent engagé en LMP1 disposera du même potentiel, indépendamment du type de moteur utilisé. Mais un léger avantage restera en faveur des propulseurs hybrides en termes d’autonomie, grâce à leur moindre consommation de carburant.”
“Aucun changement ne sera effectué sur l’actuelle réglementation châssis (seuls les châssis LMP1 sont éligibles) mais, afin de faciliter l’accès à la catégorie LMP1, un choix élargi et moteurs sera proposés. En fonction des critères sélectionnés, une Equivalence de Technologie sera mise en place entre les moteurs turbocompressés et atmosphériques (comme ce fut le cas par le passé entre les moteurs essence et diesel).”
Si le règlement technique 2020 est toujours d’actualité, des changements sont à prévoir depuis l’annonce de juin.