En effet, le but de ces mesures est à terme de diminuer l’impôt payé par les entreprises. A partir de 2018, le taux d’imposition devrait passer de 33,99% à 20,4% pour les premiers 100.000€ de bénéfice réalisés par les PME. Afin de pallier aux « pertes » engendrées par cette baisse, le gouvernement souhaiterait revoir la fiscalité automobile, et plus particulièrement celle des véhicules hybrides. Mais c’est bien connu, ce que l’état donne d’un côté est toujours récupéré ailleurs.
A l’heure actuelle, un forfait de 75% déductible à l’impôt des personnes physiques est possible. Néanmoins, prochainement, ce taux pourrait varier en fonction des émissions de CO2 du véhicule acheté. En parallèle, le taux de 120% de déductibilité pour les véhicules électriques devrait repasser à 100%.
Le dernier objectif de cette réforme est de chasser les « faux » véhicules hybrides. Cela se traduit par les voitures dont la puissance électrique est jugée trop basse, ou encore ceux où le logo hybride ne serait qu’un prétexte pour afficher des émissions de CO2 plus basses. De ce fait, tous les véhicules qui seront caractérisés comme « faux » hybrides se verront être taxés comme des voitures traditionnelles.