A l’heure où le moteur thermique est de plus en plus pointé du doigt par les politiques et la communauté écolo, l’intérêt pour un véhicule électrique commence à prendre tout son sens.
Vous roulez peu ou vous bénéficiez d’une installation photovoltaïque conséquente ? Dans ce cas, une voiture électrique peut s’avérer très avantageuse sur le plan financier. Mais quid des modèles abordables et fiables ? Il est vrai qu’en règle générale, des marques telles que Tesla nous viennent directement en tête. Néanmoins, les délais d’attente pour une Model 3 et l’instabilité de la marque pourraient vous pousser à passer la porte d’un concessionnaire bénéficiant d’une plus grande expérience dans la construction de voitures. BMW avec sa i3, Volkswagen et sa e-Golf, la Renault Zoe ou encore la nouvelle Nissan LEAF, … Bref : l’embarras du choix.
Aides à l’achat
Il ne faut pas se leurrer : le prix d’un véhicule électrique est généralement bien supérieur à celui d’une voiture traditionnelle. Cela se justifie en raison des coûts de développement pour les constructeurs et les composants onéreux nécessaires à la fabrication des batteries. Néanmoins, en France, des primes reprises sous la nomination de “bonus écologique” permettent d’alléger significativement la facture. A cet effet, le gouvernement participe à l’achat d’un véhicule électrique à hauteur de 6000 €, auxquels il est possible d’ajouter 2500 € en remettant un véhicule destiné à la casse. Dans le cas d’une Leaf, par exemple, cet avantage vous permettrait donc de toucher le véhicule dans une configuration haut de gamme pour environ 17.000 €, sans compter les éventuelles remises. Dans ce cas de figure, l’achat d’un tel véhicule par rapport à un équivalent thermique, se veut tout de suite plus intéressant. Par ailleurs, le constructeur japonais n’hésite pas à annoncer une prime de conversion de 4.000 €.
Vignette Crit’Air verte
L’autre point positif concerne l’éligibilité des véhicules 100% électriques à la vignette Crit’Air verte, permettant à ces conducteurs de circuler dans les zones de circulation restreinte même pendant les pics de pollution. Un critère (excusez le jeu de mots) très avantageux pour les représentants de commerce, par exemple, souvent amenés à se déplacer en ville.
Réseau de recharge
La plus grosse contrainte d’un véhicule électrique demeure l’autonomie. Ne pouvant jamais être certain de se fier aux chiffres annoncés par les constructeurs, vous serez certainement heureux d’apprendre que la norme WLTP, qui succède au cycle NEDC, oblige justement les enseignes à réaliser leurs tests dans des conditions plus réalistes. Ainsi, la Leaf est le premier véhicule 100% électrique à avoir été développé sur base de cette nouvelle norme. Nissan est ainsi en mesure d’annoncer une autonomie en conditions tempérées allant de 270 kilomètres en cycle mixte et jusqu’à 415 kilomètres en ville. Un réseau de recharge rapide constitué de 700 bornes en France permet de remplir la batterie jusqu’à 80% entre 40 minutes et une heure. Ces bornes rapides sont généralement disponibles dans des grandes enseignes telles que Auchan, Ikea, BP, … Sur une prise domestique, comptez une bonne journée de recharge, contre 7h30 en utilisant une wallbox 7kW de 32 ampères.
Vous l’aurez compris : malgré une évolution timide de ce marché, certains constructeurs parviennent désormais à proposer des véhicules abordables et de moins en moins contraignants.