D’ici janvier 2020, le nouveau barème de malus écologique sera mis en place. Si son plafond est actuellement fixé à 173 grammes de CO2/km, pour un montant de 12.500€, le gouvernement français a confirmé l’abandon de ce plafond, de façon à pénaliser les acheteurs de véhicules polluants.
De cette manière, un nouvelle méthode de calcul sera prochainement présentée, afin de taxer plus lourdement les véhicules dépassant ce plafond. A titre d’exemple, à l’heure actuelle, une BMW M2 avec ses 199 gr/km est taxée de la même manière qu’un véhicule affichant 173 gr/km, ou qu’un véhicule en annonçant 350.
Ce déplafonnement devrait permettre, d’après les premières estimations, de dégager 50 millions d’euros par an, qui seront apparemment alloués aux sous-traitants automobiles locaux.
Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, s’est défendu en expliquant que cette mesure n’impacterait pas les constructeurs français, qui, à quelques exceptions prêtes, fournissent déjà des véhicules aux émissions bien inférieures au seuil de 173 grammes au kilomètre.