Bruxelles, depuis quelques années, a lancé une guerre contre les voitures. Après la mise en place des LEZ, l’abaissement des limitations de vitesses et le rognage de nombreuses voies, la région souhaite lancer un péage urbain. D’après les premières informations, son tarif devrait être de 3 ou 12 euros par accès au périmètre de Bruxelles.
Dans le pire des cas, un travailleur moyen se rendant à Bruxelles tous les jours ouvrables pourra s’attendre à une note annuelle supérieure à 2.500€. Même avec un prix d’accès de 3 euros, la facture globale représentera plusieurs centaines d’euros, qui viendront toujours s’accumuler à une taxe de circulation, qui ne sera pas repensée ou allégée pour l’occasion. Il reste bien entendu à préciser que ce péage ne fera pas de distinction entre les véhicules thermiques et électriques. Pourtant, le gouvernement semble assurer de beaux jours aux véhicules électriques. Déjà le début de la fin ?
André Antoine, député wallon, s’offusque aujourd’hui de voir ces chiffres, qui annoncent la prise en otage des travailleurs obligés d’avoir recours à l’automobile, faute d’alternatives. “Ce que l’on constate, c’est que ce péage pourrait coûter plus de 2.500 euros par an à un navetteur. Cela ne va pas, tant qu’il n’existe pas d’alternatives crédibles et suffisantes à la voiture pour se rendre à Bruxelles” confie-t-il.