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Essai : Mini John Cooper Works

Rédigé par Thibaut Miserque13 novembre 20155 minutes de lecture
Malgré les 17 badges « John Cooper Works » que l’on retrouve un peu partout sur la voiture, ce pourrait bien être une One D déguisée, à quelques détails près. Heureusement dès le démarrage la Mini John Cooper Works fait savoir de quel bois elle se chauffe.

Extérieurement elle se pare d’un bouclier avant plus agressif, d’une prise d’air sur le capot, d’un spoiler et d’un bouclier arrière intégrant deux grosses sorties d’échappement. Jusque ici on pourrait encore croire à une Cooper SD comme en janvier dernier, avec un kit carrosserie. Il faut chercher les indices dans les détails : ligne de calandre rouge, badges « John Cooper Works » un peu partout, étriers rouges, et des jantes de 18’’ spécifique à la Mini John Cooper Works. Pas de quoi se relever la nuit.

L’intérieur se voit équipé de deux sièges baquets en alcantara noir, relevé de touches de rouge. Voilà qui promet un meilleur maintient que les sièges normaux, et qui ajoute à l’ambiance sportive. Ce sont d’ailleurs les seules touches sportives si on fait exception des badges et de la graduation imprimée sur le plastique du désormais ex-compteur central. On aurait aimé plus d’exclusivité, mais ça a l’avantage de rester discret à l’intérieur comme à l’extérieur, malgré la teinte rouge.

Sous le capot nous avons droit à un 4 cylindres 2,0l d’origine bavaroise. Gavé au turbo, il souffle 231ch et 360Nm. Le challenge est de passer cette puissance au sol via le train avant. Certes il y a des tractions plus puissantes, mais la Mini John Cooper Works est la plus puissante de la gamme. Heureusement elle a déjà pour elle un excellent châssis, mais ça n’empêche pas qu’il faille faire attention à la motricité.

La Mini a beau prendre une taille à chaque génération depuis qu’elle a rencontré les allemands (bière, choucroute et saucisse de Frankfurt : pas excellent pour le régime), elle reste petite et la dernière génération s’allège même un peu. Avec 4 adultes c’est faisable, pour peu de tomber sur deux courageux qui veulent bien tenter les places arrières. Peu d’espace aux jambes et des coups de raquettes à chaque imperfection du bitume, c’est le prix à payer. Mais le conducteur et le passager sont aussi à l’étroit à force de devoir avancer leur sièges. Bref, on est mieux seul ou à deux, et surtout derrière le volant.

Car oui cette Mini John Cooper Works a vraiment de quoi donner le sourire, à condition d’oublier le mode « Green » et sa réponse à l’accélérateur qui n’en est pas une, et qui agace. Le mode Sport nous gratifie d’un joli graphique sur l’ordinateur de bord avec une petite fusée et une indication « feeling kart maximum ». Pourquoi pas après tout… Mais ce qui nous intéresse c’est la réponse à l’accélérateur bien plus directe et l’échappement qui pétarade. La direction se durcit artificiellement, mais ce n’est pas tellement grave.

Position de conduite bien réglée, ceinture bouclée et moteur tempéré, on a du bitume à avaler. Oublions les lignes droites, peu enclines à imprimer un sourire sur le visage, et traquons les virages. Le freinage est correctement assuré par les étriers 4 pistons à l’avant, et les mono-pistons flottant à l’arrière, mais la voiture a tendance à s’écraser sur la roue avant gauche. L’arrière n’est pas le plus joueur de la catégorie, mais vu sa compacité et son châssis rigoureux, l’agilité est au rendez-vous.

Et la motricité, est-elle aussi au rendez-vous ? Sur sol sec tout va bien. Il faut toujours doser gentiment pour ne pas trop sous-virer, et ensuite bien tenir le volant qui est quelques peu sensible aux remontées de couple. Sans compter que la Mini John Cooper Works n’absorbe pas tellement les aspérités de nos routes wallonnes. C’est sportif derrière le volant. Et les passagers doivent se tenir eux aussi. Jusqu’au freinage suivant le turbo souffle, et sa soupape de décharge laisse entendre un léger « pffffiiiiiou » à chaque changement de rapport. Freinage avant le prochain virage, et rétrogradages en série grâce à la commande de boite directe et son « rev-match » automatique. D’une simplicité agréable en conduite sportive, même si rien ne remplace le plaisir gratifiant d’un talon-pointe bien effectué.

Attention, sur sol mouillé l’excès de sous-virage guette. Il faut bien doser les freinages et être patient avant de reprendre les gaz, d’autant qu’il faut se cracher dans les mains pour que le train arrière se déhanche un rien. Une traction reste une traction ! Mais la Mini John Cooper Works reste toujours un gros kart que l’on prend du plaisir à jeter de virages en virages. Et mieux vaut se concentrer sur la route que sur les plastiques de l’habitacle. Efficace, on l’aurait aimée avec un rien de piment en plus.

On profite d’un moment de répit pour regarder ce qu’indique la consommation moyenne : un petit peu moins de 10l/100km en conduite sportive, c’est raisonnable. En conduite normale on oscille entre 7 et 8 litres. Mais il faut se retenir car la Mini John Cooper Works est un jouet pousse-au-crime. À ce titre, rouler en mode « green » équivaut à passer à côté des gênes « JCW ».

Et si…

… elle était moins discrète, plus joueuse du train arrière, et plus extrême dans sa présentation intérieure ?

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Thibaut Miserque

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