Au vu des parts de marché dont profite la Countryman dans la gamme MINI, le constructeur a récemment remis à jour son SUV à jour pour qu’il puisse conserver sa compétitivité. Au programme; une simplification de la gamme et une nette amélioration de la finition.
Visuellement, ce face-lift introduit une nouvelle face avant uniformisée sur toutes les versions. Plus massive, elle intègre notamment de nouvelles optiques LED en série, voire de la technologie Matrix, à condition de passer par la case option. L’arrière, sur notre version Northwood, reçoit un diffuseur en alu brossé, renforçant son look de baroudeur. Nous retrouvons également les très jolis feux LED reprenant la forme de l’Union Jack.
A son bord, le petit compteur circulaire qui trônait derrière le volant laisse désormais place à un système 100% numérique installé dans une dalle de 5 pouces, qui avait été introduit sur la MINI GP (lire notre essai). Ce système a pour avantage de faciliter la lecture des infos. Le système central, logé dans la console, est quant à lui installé dans un écran tactile de 8,8 pouces. Il est également possible de le piloter facilement via une molette positionnée non loin du levier de vitesse. Globalement, MINI a fourni un bel effort pour encore relever le niveau de finition d’un cran. Les plastiques sont d’excellente facture et l’assemblage est irréprochable. L’approche “fun” de l’habitacle est conservée, bien que l’on profite ici de nombreux espaces de rangement, que ce soit dans les portières ou la zone située sous l’accoudoir central. Pour les plus connectés, MINI propose une application smartphone permettant de gérer sa voiture à distance (clim, verrous, …) et de lier son calendrier, pour pré-charger le GPS automatiquement avant un rendez-vous. Pour la version plug-in hybride, cette application facilite la planification des recharges. En option, le système MINI propose également les surcouches Apple CarPlay et Android Auto, avec une technologie sans-fil.
Au niveau du coffre, la Countryman dispose de 450 litres de stockage avec les banquettes en place. En rabattant les trois sièges arrière, le coffre cube 1390 litres.
Du côté des motorisations, MINI nous propose une large palette, allant de 102 à 306 chevaux, avec du diesel et de l’essence. En entrée de gamme, on retrouve les One (essence) et One D (diesel), disposant respectivement de 102 et 116 chevaux. En Cooper Essence et Diesel, la puissance passe à 136 et 150 chevaux. Sous la redoutable John Works viennent les Cooper S et Cooper SD, de 178 et 190 chevaux. La version la plus radicale profite d’une transmission intégrale et d’un quatre cylindres en ligne délivrant 306 chevaux. Enfin, MINI propose une version plug-in hybride de 220 chevaux à quatre roues motrices, profitant d’une autonomie en tout électrique de 51 kilomètres. Selon les versions, il est possible d’opter pour une boîte mécanique à six rapports ou pour une boîte de vitesses automatique ZF à huit rapports.
Pour notre essai, nous disposons pour quelques jours du milieu de gamme, en Cooper essence. Son capot abrite ici un trois cylindres de 1500 cc, développant 136 chevaux pour 220 Nm de couple. Couplé à une boîte mécanique à six rapports, ce petit moteur surprend par sa pèche. La boîte dispose d’un étagement très bien pensé et le couple du trois pattes disponible très rapidement permet à l’ensemble d’offrir une très grande souplesse de conduite, le tout avec des consommations plutôt honorables. Sur notre essai constitué majoritairement de circulation en réseau secondaire, notre moyenne de consommation s’est figée sur un petit 6,8l.
Malgré son gabarit pas si “MINI” que ça, la Countryman dispose d’un châssis bien né, fournissant toujours un petit tempérament de karting, si propre à la marque. Les prises de roulis sont maîtrisées et l’ensemble, plutôt axé confort, permet malgré tout de s’octroyer quelques enfilades en mode dynamique. La direction communique bien et se montre précise.
Côté tarif, l’offre débute en Belgique avec la One en Essence, proposée au prix de 27.050€. En optant pour une Cooper essence proposée au prix de base de 29.000€, notre version Northwood, plutôt bien équipée, avec jantes noires, système GPS professionnel, climatisation bi-zone, toit-ouvrant, accès confort et caméra de recul, s’en sort avec une note finale de 35.350€.
Et si…
La Countryman permettait d’offrir le meilleur des deux mondes entre le “petit” SUV à position de conduite haute et l’efficacité de châssis d’une compacte classique ?