C’est Bernhard Maeir, le CEO de la marque, qui le dit : “Le Skoda Kodiaq combine un sens de la vitalité, avec les qualités classiques de la marque.” Il n’y va pas par quatre chemins, pour lui ce SUV sera le meilleur véhicule de son segment. Skoda dit avoir adapté le design typique de la marque au nouveau SUV, pour qu’on puisse l’identifier du premier regard.
Mais le plus intéressant reste les informations factuelles qui sont dévoilées. À commencer par le fait que le Skoda Kodiaq sera disponible en 5 et 7 places. Son volume de chargement maximal sera de 2.065l. Comme toute bonne Skoda, il aura donc de quoi déménager aisément. Le système d’info-divertissement sera celui de seconde génération du groupe Volkswagen à écran tactile. Les finitions haut de gamme seront équipées d’un hotspot WiFi, avec en option la connexion internet via la 4G.
On sait aussi que le Kodiaq sera propulsé par un deux blocs diesel et trois essences. Sans aucun doutes, les deux diesels sont ceux que l’on retrouve sous le capot du Seat Ateca : un 1,6l TDI 116ch, et un 2,0l TDI de 190ch. Le plus puissant des blocs essence est quand à lui confirmé : il s’agira du 2,0l TFSI de 180ch. On peut encore spéculer sur les deux autres. Verra-t-on le 1,0 TSI de 116ch comme sous le capot du SUV ibère ? Surement. Il en devrait en être de même pour le 1,4 TSI du Seat. L’offre de transmissions comporte une boite manuelle six vitesses, et la DSG à double embrayage. Il sera aussi disponible en deux ou quatre roues motrices. Comme le Seat en fait.
Le retour du clone
Au final, la question est de savoir si le Skoda Kodiaq sera un parfait clone du Seat Ateca, ou s’il sera plus grand ? Les vitres latérales arrières du Seat semble bien étriquées que pour y loger une troisième rangée de sièges. Et puis, 2.065l de volume de chargement, il faut bien les caser quelque part. Sans doute que le SUV Skoda sera plus long que le Seat. Plausible, d’autant que le VW Tiguan à sept places a été confirmé, et que Skoda se garde bien de montrer son SUV de profil. Des vitres à cacher ? D’après la photo ci-dessus, on y croit.