Il est clair que même pour un oeil avisé, cette nouvelle Classe E pourrait très facilement être confondue avec sa petite et sa grande soeur. Se positionnant d’ailleurs entre les deux gammes, la E gagne 23,7 centimètres en longueur et 4,5 en largeur par rapport à la Classe C. Grâce à ces précieux centimètres, l’habitabilité se veut bien meilleure. Les sièges fournis avec le kit AMG soutiennent convenablement le conducteur et ses passagers afin de palier au comportement parfois un peu « bateau » de la berline.
A l’arrière, une personne d’un mètre nonante ne se sentira pas à l’étroit, et ce aussi bien au niveau de la garde au toit que celui de la place disponible pour les jambes.
La technologie étant au coeur de la Classe E, Mercedes a déployé la plupart de ses nouvelles avancées en matière d’assistances à la conduite, la principale étant le Drive Pilot, qui permet de se faire conduire par sa voiture. Derrière le volant, la sensation d’être à bord d’une Classe S est très présente. Le double écran typique de la limousine de Stuttgart, dont la Classe E a hérité, doit y être pour beaucoup.
Heureusement, elle ne récupère pas que son écran. La finition est également montée d’un cran, et même si nous ne sommes pas encore au niveau de la grande soeur, le pas en avant effectué est très apprécié.
Le système multimédia a été remis au goût du jour et embarque Android Auto et Apple CarPlay, qui vient s’afficher comme une sur-couche sur le système natif de Mercedes. Comprenez par là qu’il s’agit d’une fenêtre qui s’ouvre par dessus le système de base Mercedes. L’intégration avec le smartphone se fait rapidement et s’adapte parfaitement aux commandes de la voiture. Plus aucune excuse pour utiliser son téléphone au volant ! Pour les possesseurs des deux plateformes mobiles, pas de panique; les deux systèmes sont intégrés par défaut.
Sous le capot, « notre » Classe E embarque un moteurs quatre cylindres 2.0l diesel développant 163 chevaux pour un couple de 400 Nm de 1600 à 2800 tours/minute. La boite automatique à 9 rapports, déjà présente sur le GLC (lire notre essai), fait également son apparition.
En mode eco, la berline se veut très confortable et efficiente, avec des consommations pouvant descendre en dessous des 5l/100km. Même dans le cadre d’un trajet mixte, il est très facile de passer sous la barre des 6 l/100km.
En activant le mode sport, le mastodonte change de visage. La boite procure quelques à-coups à faible vitesse et la voiture commence à montrer les crocs. Lors de grosses accélérations, elle ne se montre pas ridicule face à la concurrence. En effet, la E220D devance de six dixièmes les Audi A6 et BMW Série 5 à puissance égale au 0 à 100km/h.
Le reproche que l’on peut finalement lui faire, c’est au niveau du choix des pneumatiques faits pour le pack AMG. Du 275 mm de largeur à l’arrière, c’est peut-être un peu trop pour une voiture « grand public », surtout lorsqu’il s’agit de devoir les remplacer.
Et si…
… Vous êtes un fan de technologie et de belles automobiles, cette nouvelle Classe E risquera fort de vous intéresser !