Cinq semaines après une première apparition au volant de la Ford GT dans le cadre du championnat VLN, Nico Verdonck a de nouveau mis le cap vers le circuit du Nürburgring pour la huitième épreuve de cette compétition disputée sur la mythique Nordschleife. Dans la foulée d’une première collaboration très encourageante, l’équipe Alzen Motorsport voulait en effet s’adjoindre les services du pilote belge pour épauler l’Allemand Mike Stursberg.
“Retrouver le volant de cette voiture était un immense plaisir, sourit le Bruxellois. Je me suis vraiment régalé au volant d’un bolide très performant et incroyablement amusant à piloter.”
On dit souvent qu’un pilote qui prend du plaisir est aussi plus performant. C’est ce que Nico a confirmé ce samedi en signant un fantastique chrono de 7’58’’558 durant la course.
“C’est un nouveau record du tour dans le cadre du VLN, explique, enthousiaste, le pilote. Pourtant, je ne l’ai pas signé lors des essais qualificatifs, mais en course, dans le trafic et avec pas mal de carburant embarqué. Tourner en moins de 8 minutes sur ce tracé de plus de 20 kilomètres procure un feeling incroyable. Il faut vraiment être hyper concentré et très attentif avec les concurrents moins rapides. Mais quel pied !”
La performance chronométrique ne s’est malheureusement pas reflétée dans le résultat final. “Lors des essais qualificatifs, une partie du circuit a été neutralisée pendant mon meilleur tour chronométré, précise Nico. Je me suis donc retrouvé 14e sur la grille et deuxième de la classe SPX. Mais j’avais vu, à l’analyse des chronos par secteur, qu’il y avait du potentiel ! Avec une quinzaine de GT3 et pas mal de pilotes officiels, le niveau était très relevé ce week-end… Lors de mon premier relais, je suis bien remonté et je me suis retrouvé au coude à coude avec mon ex-équipier Adam Christodoulou, qui pilotait une Mercedes-AMG GT. Après le premier pit-stop, nous étions virtuellement en lutte pour la deuxième place, certains devant encore effectuer leur arrêt au stand. Mais à la sortie du Karussell, j’ai senti que je perdais de la puissance… Et j’ai dû m’arrêter en bord de piste. C’était déjà fini ! Dommage, car je pense que nous aurions vraiment pu viser le podium final.”
Quoi qu’il en soit, la performance du Belge n’est clairement pas passée inaperçue. Peu à peu, Nico Verdonck s’affirme comme l’un des pilotes de référence sur la Nordschleife du Nürburgring, considérée comme l’un des circuits les plus difficiles au monde. Et ce n’est certainement pas fini !
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