Avant la pratique, un peu de théorie…
Quelques dizaines d’années auparavant, la dénomination SLC correspondait à la version Coupé du SL. Désormais, celle-ci devient l’héritière du restylage de la petite sportive à l’étoile. Cette nouvelle appellation n’est pas là sans raison, elle reprend les initiales du SL couplé à celle de la Classe C, ce qui la représente totalement… Ou pas.
Plutôt évolution ou révolution?
Pour le milieu de vie du SLC, celui-ci obtient quelques mises à jours esthétiques et reçoit un nouveau panel de motorisations, plus en phase avec son temps. Néanmoins, les changements restent mineurs et la laissent stagner sur le marché vis à vis de ses concurrentes.
Au travers de trois générations étalées sur 20 ans, la petite sportive a gardé les mêmes valeurs stylistiques qui lui ont valu son succès. Pour le nouveau design, les changements sont mineurs, même si ils accentuent tout de même l’allure sportive du roadster. Ce SLC adopte la nouvelle signature lumineuse, avec ses feux à LED qui accompagnent la calandre de « diamants ». Pour l’arrière, il reçoit un nouveau diffuseur qui accueille deux sorties d’échappements, que l’on retrouve sur l’ensemble de la nouvelle gamme.
Un peu d’ADN AMG ?
Toutes les nouvelles créations du préparateur allemand sortent d’Affalterbach avec une préparation moteur et un kit carrosserie, faisant des versions de base de Mercedes, de vrais avions de chasse. Avec l’ajout du kit optionnel « AMG », la SLC reprend l’atout des nouvelles versions « 63 » qui sont agrémentées d’un pare-choc avant spécifique formant une vague qui représente le « A » de AMG, mais surtout qui divise les flux d’air pour les canaliser vers les radiateurs latéraux. Plus qu’à se demander si cet ajout est purement esthétique ou non…
Plus que quatre pattes…
Désormais, toutes les versions de base du SLC sont animées par des quatre cylindres, avec l’apparition d’une nouvelle motorisation de 156 chevaux, plus abordable au niveau du budget. Pour les amateurs de sportivité, il faudra se diriger vers la version AMG qui a troqué son V8 pour un V6 de 367 équidés par rapport à son aînée, la SLK 55.
Certains diront qu’un diesel n’a rien à faire dans une sportive, et encore moins dans un roadster… ; il semblerait pourtant, que Mercedes ait réussi à aller à l’encontre de cette philosophie, car plus de 70% de la clientèle du roadster compact ont opté pour la motorisation que nous vous présentons dans cet essai.
Certes, ce moteur manque cruellement de vocalise, mais à défaut d’être agréable à entendre, sa sonorité ne se fait pas ressentir lorsque la voiture tourne à bas régime. Idéal pour les balades, mais moins lors d’une conduite plus soutenue… Malgré sa vocation peu sportive, ce moteur vous offrira des relances très flatteuses. Merci aux 500 Nm de couple.
L’habitacle nous immerge dans une “mini” SLS. Une assise très basse, un long capot muni de grosses prises d’air ainsi qu’une planche de bord également inspirée du modèle culte d’AMG, avec ses aérateurs aux accents aéronautiques et sa finition irréprochable. L’habitabilité est honorable pour deux personnes, malgré le manque de rangements à bord et le coffre limité, qui varie entre 180 et 285 litres selon la configuration roadster ou coupé.
Une fois décapoté, soleil ou non, vous serez choyé grâce aux multiples équipements de chauffage et d’aération qui permettront de faire front à la plupart des climats. Le filet anti-remous est en plus très efficace. Bref, un roadster pour toutes les saisons !
Pour se mettre aux tendances actuelles, divers modes de conduite sont mis à disposition du conducteur sur la console centrale. Eco, Confort, Sport,… Le premier, privilégie les rapports plus courts et les accélérations plus lentes au profit d’une consommation plus basse. En pressant deux fois le bouton, le mode sport s’enclenche, les tours montent, la direction, ainsi que les suspensions se durcissent. De quoi permettre au roadster de jouir d’une énorme polyvalence !
Quant au système multimédia, la marque à l’étoile s’est contentée d’une discrète mise à jour de l’ancienne version, qui commence d’ailleurs à se faire très…vintage. L’Apple CarPlay et l’Android Auto font leur apparition, même si leur fonctionnement est encore à revoir sur le plan de la stabilité et du visuel.
Et si…
… face à la disparition de la BMW Z4 du marché, la SLC avait permis à Mercedes de s’affirmer sur le segment des sportives compactes avec une voiture ayant conservé son âme tout en ayant pu s’adapter à son époque?