Imaginez un peu notre tête à la rédaction quand notre contact chez Lexus nous a proposé de tester le temps d’un week-end leur toute nouvelle LC 500h. Sans une seule minute d’hésitation, nous validons l’essai et nous nous rendons chez l’importateur pour aller chercher ce véritable concept car homologué.
Fièrement garée dans le parking, notre monture pour ce week-end impressionne avant tout par sa taille. Pourtant, sur le papier, elle ne fait en réalité “que” 7 centimètres de plus que la RC que nous avons pu découvrir il y a quelques mois. Comparable en terme de prix et de taille à une BMW Série 6 Coupé ou encore à une Mercedes Classe S Coupé, la LC 500h est pourtant seule sur son segment, à l’instar de sa petite soeur, la RC. En effet, la LC est l’unique modèle de son segment à être décliné en version hybride. Bien entendu, une version plus musclée munie d’un V8 5.0l pourra contenter les plus difficiles.
Concrètement, sous son capot, nous retrouvons un V6 de 3,5l de cylindrée et développant 295 chevaux. Couplé à ce dernier, un moteur électrique de 44 kW alimenté par une batterie lithium-ion de 44.6 kW. Au cumul, la GT développe 354 chevaux et est capable d’abattre le 0 à 100 km/h en 5 secondes. Notre version hybride bénéficie d’une boîte automatique à quatre rapports, recevant au total dix seuils factices. Résultant de la nouvelle technologie “Multi-Stage Hybrid”, cette boîte de vitesses met en avant le côté performant par rapport à l’écologie. Cela se traduit entre autres par une sensation de “moulinage”, bien connue des CVT, nettement amoindrie. En terme de consommation, le constructeur annonce 6,4l / 100km. Tout en se faisant plaisir, notre essai de trois jours s’est conclu sur une honorable moyenne de 9,5l / 100 km. Plutôt pas mal pour une telle GT !
Que dire de son look ? A la fois futuriste, sportif et raffiné, il suffit de se fier aux très nombreuses réactions des passants pour comprendre que la LC fait véritablement l’unanimité. Il est vrai que certains modèles du constructeur ne réussissent pas aux lignes tortueuses et taillées au sabre propres à Lexus, mais ce n’est clairement pas le cas de ce modèle.
A son bord, le luxe et le sport sont les maîtres mots. Le constructeur, comme d’habitude, fait usage de matériaux de bonne facture et s’applique à fournir un niveau de finition de haut vol. Le volant, très agréable au toucher, fait également preuve d’une excellente optimisation au niveau des commandes du régulateur de vitesse et de la gestion du compteur. Le système multimédia, sans être une référence en matière de look et de connectivité, répond parfaitement à sa tâche et vient trouver sa place sous le tableau de bord. Tout en offrant un très bon niveau de confort, les sièges, mi baquet – mi confort, garantissent un maintien plus que correct. Le passager a même droit à deux poignées, l’une sur le tunnel de transmission, l’autre au niveau de la portière, pour s’agripper lors de grosses accélérations ou de bonnes prises d’appuis en virages. Bien qu’il ne s’agisse cependant pas d’un stricte deux places, les deux sièges arrière, au demeurant très confortables, ne peuvent que servir à dépanner pour de courts trajets ou pour y déposer un sac, par exemple. A l’instar des places arrière, le coffre n’est pas fameux et il faudra parfois user de ses talents de logisticien pour caser quelques sacs.
Jusqu’à présent, cette LC est une véritable réussite sur toute la ligne ! En s’éloignant des autoroutes pour laisser place aux routes de campagne, la GT surprend une fois de plus par son confort. Reposant sur des jantes 21 pouces et bénéficiant d’un amortissement relativement dur, elle ne se montre à aucun moment inconfortable. Votre serviteur, habitué à rapidement attraper des douleurs au dos, ne se sera pas plaint une seule fois sur la journée complète passée à son bord. A l’intérieur, la visibilité est excellente à tel point que la garer en ville est un véritable jeu d’enfant. Le conducteur et son passager ne manquent pas de place, malgré un bon mètre quatre-vingt-cinq pour ces deux derniers.
En partant à l’assaut de routes sinueuses, la LC se montre vigoureuse et, malgré tout, un peu joueuse de l’arrière. L’ESP veille cependant au grain au comportement, sans pour autant casser le dynamisme de la voiture. Le châssis est juste exceptionnel. Les courbes s’enchainent et le coupé vire à plat, à tel point que l’on ressent à peine ses deux tonnes. Seul le train avant montrera quelques signes de faiblesse lors de gros appuis en sortie de virage, en raison de son poids.
Mais au final, ce coupé hybride montrera tout son potentiel dans le cadre d’une conduite dynamique mais calme. La faible consommation associée à un confort de haut vol ne donne d’ailleurs pas spécialement envie d’exploiter la mécanique en permanence.
Côté budget, l’offre débute à partir de 109.000 €. Heureusement, la LC embarque tout son équipement de série. Les deux seules options s’articulent autour de la peinture et du pack sport, rendant le coupé plus sportif visuellement. Au total, notre modèle d’essai est ainsi proposé à 121.690 €. L’offre s’avère donc plutôt avantageuse face à ses concurrentes.
Et si…
Il n’y avait pas grand chose à redire sur cette LC ? Si ce n’est qu’il nous tarde de pouvoir essayer la version 500 avec son gros V8 5.0l atmosphérique !