Quand il s’agit de renouveler un modèle si emblématique que l’ Audi A4, le constructeur n’a pas trop d’autre choix que de la faire évoluer en douceur. Pour ce qui est de sa peau du moins, car en dessous de cette couche désormais allégée, il y a eu du boulot.
Comment baisser les émissions de CO2 et les consommations autrement que par des moteurs plus sobres ? Option n°1 : réduire la masse totale du véhicule. Option n°2 : réduire le coefficient de pénétration dans l’air, faire une voiture qui glisse dans l’air et non qui la pousse.
Avec un Cx de 0,23 seulement la nouvelle A4 berline, dans sa configuration la plus éco, se chargera de fendre l’air et non de le pousser. Et dans sa version la plus légère ce sont 120kg de gagnés par rapport à l’ancien modèle. 1.320kg pour l’A4 berline équipée du plus petit moteur de la gamme : le 1.4TFSI de 150ch. La carrosserie perd 12kg par une conception incluant plusieurs matériaux différents et une épaisseur en baisse à certains endroits.
Bien sur les ingénieurs Audi ne se sont pas contentés des trois options susmentionnées, et les moteurs sont aussi simplement moins assoiffés. Comment ? En leur gardant la tête froide grâce à des systèmes de refroidissements perfectionnés, en réduisant la masse des pièces en mouvements et en travaillant la combustion.
Electronique : l’embarras du choix
L’A4 étant le bestseller de la marque aux anneaux, il fallait frapper fort. D’autant plus que la concurrence a les dents longues. La nouvelle Audi A4 est donc 3cm plus longue et son empattement s’allonge de 1,2cm le tout au bénéfice de l’habitabilité à bord. Mais aujourd’hui l’habitabilité ne fait plus tout, il faut que la voiture soit à la pointe de la technologie. Audi offre dans ce domaine sont Virtual Cockpit, soit un combiné d’instrumentation entièrement digital sous forme d’un grand écran de 12,3’’. Avec l’option Audi Connected, la navigation se fait via les cartes Google Maps, et le système peut même afficher Street View. L’Audi Phone Box se chargera de connecter votre smartphone au système multimédia de la voiture, et pourra même le charger sans aucun fil. L’interface multimédia MMI a été repensée pour plus d’ergonomie. Enfin, Audi a trouvé la solution aux critiques du Virtual Cockpit qui ne permet pas de partager les informations avec les passagers. En option sont disponibles les Audi Tablet, qui une fois connectées par WiFi (une autre option … ) auront accès aux mêmes menus et infos partout dans la voiture.
L’ Audi A4 de dernière génération pourra se mouvoir seule dans les embouteillages (en option) grâce à un système de capteurs et de caméras qui observeront la voiture de devant, les lignes blanches au sol et les voitures sur les côtés afin de suivre le trafic sans la moindre intervention du conducteur, et ce jusqu’à 65km/h.
Moins assoiffés
Côté motorisations on retrouvera dès le lancement pas moins de 3 TFSI et 4 TDI pour une offre étalant entre 150ch et 272ch. Le 2.0TDI Ultra de 150ch ouvre la danse avec ses seulement 3,8l/100km et 99g de CO2 pour l’Avant. La berline fait encore mieux, avec 3,7l/100km et 95g de CO2. Ce même 2.0TDI Ultra peut être décliné en version 190ch, et l’offre diesel est complétée par le V6 3.0TDI de 218 ou 272ch pour seulement 110g de CO2, au choix. En essence l’ Audi A4 proposera en entrée de gamme le 1.4TFSI de 150ch, avant de monter sur le 2.0TFSI Ultra de 190ch. Ce dernier est également proposé dans une version plus poussée de 252ch.
Trois boites de vitesses viennent agrémenter ces motorisations. Il s’agit d’une boite manuelle à 6vitesses et des automatiques S-Tronic et Tiptronic à respectivement 7 et 8 rapports. Les deux transmissions automatiques permettent le roulage en roue libre pour baisser la consommation de carburant.
Pour la découvrir en vrai, il vous faudra attendre le Salon de Francfort en septembre prochain. D’ici-là nous en connaîtrons les tarifs qui devraient arriver dans les courant du mois d’août.