Moins de kilos, moins de consommation, plus de muscles et plus de puissance. Voilà le CV de la nouvelle Audi A5, et par conséquent la S5.
Ingolstadt fête son coupé avec une véritable deuxième génération. Basé sur la même plateforme que la berline A4, elle est bien évidement plus légère que sa devancière : jusqu’à 60 kilos selon les versions. Mais il n’y a pas que sous la peau que les séances en salle de sport lui ont fait du bien. La carrosserie de la nouvelle Audi A5 est plus tendue, posée sur des muscle saillants comme en témoignent les arrêtes aux dessus de ses ailes aux allures de catcheurs. Elles ne sont d’ailleurs pas sans évoquer une certaine Chevrolet Camaro. La face avant aussi fait sentir la musculature, mais plus subtilement. Comment ? En abaissant le capot, et la calandre Signle Frame avec lui. Et comme elle est déjà élargie, l’effet est garanti.
En dehors de l’esthétique, l’Audi A5 reprend un habitacle similaire à la berline A4 essayée il y a peu. Comprenez : de très bonne facture, épuré mais en même temps bardé de technologie. En option, le Vitual Cockpit est bien entendu de la partie. Tout comme le système Audi Connect et ses dizaines de fonctionnalités connectés, à commencer par l’info traffic en temps réel, et la navigation sur internet. Une application mobile permettra même aux distraits de retrouver leur voiture une fois stationnés. Toujours utile en ville.
Mais là où un coupé se doit d’être intéressant, c’est au volant. Le châssis déjà vif reçoit une direction recalibrée à la démultiplication moins importante. En option, une direction à ratio variable est disponible. Mais quelque chose nous dit que c’est avec la plus simple que le plaisir sera le plus intense.
Côté motorisation, l’Audi A5 proposera deux blocs essence et trois diesel pour son lancement. Les puissance vont de 190 à 286ch, en passant par 218ch pour les diesels. Côté essence, le point culminant de la gamme se trouve à 354ch avec le V6 3.0l TFSI de l’Audi S5. Suivant la motorisation retenue, on retrouvera une boite manuelle six rapports, la S-Tronic sept rapports, et enfin la Tipronic à huit rapports. Sans oublier la bien célèbre transmission intégrale Quattro pour éviter aux chevaux de s’éparpiller.
Bonne nouvelle, conséquence du léger régime et de la face avant plus basse et agressive, l’aérodynamique de l’Audi A5 s’améliore avec un Cx de seulement 0,25. Une belle prouesse, mais qui doit certainement dépendre des versions choisies. Qui dit baisse de poids et aéro plus fine, dit aussi consommations diminuées. Les diesels revendiquent une baisse de 25% de leurs consommations.
Il ne manque plus que le cabriolet A5, et le couple RS4/RS5. En attendant les coupés A5 et S5 sont attendus en concession pour l’automne de cette année.