Au premier coup d’oeil, il est assez difficile de la différencier de la version précédente. Il faut en effet se pencher sur l’avant pour remarquer quelques améliorations au niveau des pare-chocs, des phares et de la calandre. A l’intérieur, les nouveautés sont assez discrètes également. Le design du volant change légèrement avec l’apparition d’inserts chromés, qui donnent un peu de contraste. Le système multimédia a eu droit à une refonte. Il est maintenant encastré dans la planche de bord et est tactile. Il est possible de faire communiquer certaines applications de son smartphone.
Même si l’intérieur a bien évolué, et que la finition, sans être spécialement exceptionnelle, convient largement, notre seul reproche est dû à la mauvaise optimisation de la console centrale, sur laquelle il est très difficile de ranger des objets ou son téléphone.
Mais après tout, pourquoi changer quelque chose qui marche? Lancée en 2010, et n’en étant qu’à son deuxième facelift, on peut dire que la Giulietta vieillit très bien. Ses lignes n’ont absolument rien à envier à ses cousines teutonnes de génération actuelle, et, au vu du nombre que l’on peut en croiser sur nos routes, la formule semble fonctionner !
Le constructeur italien a profité de son facelift pour remanier l’offre de motorisations, qui est maintenant plus en lien avec son temps. Pour notre modèle, d’essai, on retrouve sous le capot le 1.6 JTDm équipé de l’excellent boite automatique TCT à six rapports. Dotée du pack Veloce, la petite citadine jouit d’un look plus sportif, grâce à l’apparition de nouveaux pare-chocs ainsi que de belles jantes 18 ».
Derrière le volant, rien ne change. Elle bénéficie toujours d’une direction très précise et directe, permettant de passer aisément dans la plupart des virages sans lever le pied. Le train avant est collé à la route et ne montre aucun signe de sous-virage. Globalement, la Giulietta s’avère être un excellent compromis entre sportivité et sécurité.
Le retour de manivelle de cet équilibre quasi parfait se ressent au niveau du confort. On le doit principalement à un amortissement ferme et à des sièges peu confortables.
Proposée dans sa version 1.6 JTDm 120cv avec la boite robotisée TCT à un prix de 26.760€ (TVAC), le constructeur italien vient se positionner au même niveau que la concurrence allemande du segment premium (Audi A3, BMW Série 1 et Mercedes Classe A). Il faudra encore rajouter quelques milliers d’euros pour arriver à la configuration de « notre » Giulietta. Entendez par là le pack Veloce, facturé 990 €, le toit ouvrant à 1540 €, la sellerie cuir à 1760 €, les sièges avant électriques à 1320 €, ….
Quoiqu’il en soit, elle reste une sérieuse alternative, surtout avec l’apparition du 1,6 JTDm, qui s’avère très intéressant sur le plan fiscal.
Et si…
Et si il était déjà possible d’arriver à la prochaine version, qui devrait tirer profit des avancées technologiques et de la finition de la nouvelle Giulia, histoire de nous rendre cette voiture encore plus attachante qu’elle ne l’est déjà.