Proches du podium, l’équipage a rencontré des soucis de freinage durant la nuit, ce qui a nécessité l’intervention des mécaniciens de l’équipe.
Fernando, au volant à ce moment de la course, s’est d’ailleurs fait quelques frayeurs.
« Cela fait un peu peur, c’est certain. On arrive au premier virage et les freins ne sont pas là au moment où on freine. Heureusement la piste coupe directement jusqu’au virage 6 à cet endroit, donc il y a un raccourci intéressant. »
« De nuit, évidemment on ne voit pas clairement le mur de pneus ou le dégagement, donc ça fait encore plus peur, mais c’est comme ça. On veut revenir aux stands parce qu’on sait que cela peut arriver en endurance, et que les mécaniciens règleront le problème. »
Malgré cela, le pilote ibérique est satisfait de l’expérience qu’il a pu emmagasiner.
« J’en garde un bon souvenir parce que j’ai appris à gérer la fatigue, le trafic, les drapeaux jaunes sur tout le circuit, le pilotage de nuit, les changements de pilote, la préparation entre les relais, comme le repos et le temps qu’on passe dans les stands avant de reprendre le volant.»
Il est certain qu’il en tirera un bénéfice s’il a l’occasion de disputer une course de 24 heures à l’avenir.
« Si je fais une nouvelle course de 24 heures, je serai bien plus préparé parce que ça sera la deuxième fois. Maintenant, je pense pouvoir piloter un prototype à un plus haut niveau qu’il y a deux semaines, parce que je sais des choses que je ne savais pas il y a 24 heures. »