- Première marche pour une première
On peut parler d’exploit pour l’équipe de Vincent Vosse qui s’est imposée dès sa première participation aux 12 Heures de Bathurst. Un tour d’horloge… ou presque puisque la course fut arrêtée à 12 minutes du terme suite à un carambolage impliquant trois concurrents – une Mercedes, une Audi et une Ford Focus – en plein rush final, exaltant, pour la victoire et qui opposait l’Audi R8 LMS “belge” #37 alors aux mains de Robin Frijns à la Mercedes AMG GT3 #75 du SunEnergy1 Racing, pilotée par la star locale Jamie Whincup et un bouquet de Porsche 911 GT3 R.
Las, les dégâts provoqués par le trio accidenté imposaient de mettre un terme – légèrement – prématuré à la course, offrant les lauriers au trio Dries Vanthoor, Robin Frijns et Stuart Leonard. S’il s’agissait d’un premier succès pour sa première présence en Australie, l’équipe de Baudour apporte également un troisième triomphe à la marque aux quatre anneaux.
Sur le podium, on retrouve donc la Mercedes #75 partagée par Tristan Vautier, Kenny Habul et Raffaele Marciello sur la deuxième marche tandis que le troisième strapontin accueillait la Porsche du Black Swan Racing Porsche #540, victorieuse en catégorie Pro-Am, confiée au quatuor Marc Lieb, Jeroen Bleekemolen, Tim Pappas et Luca Stolz. Une voiture que l’on verra également au départ à Spa, Suzuka et Laguna Seca.
- D’une pierre deux coups
Non contente d’ajouter une ligne de prestige supplémentaire à un palmarès déjà bien rempli, WRT en profite pour s’emparer de la tête de l’Intercontinental GT Challenge dont Bathurst lançait l’opus 2018.
Un championnat qui verra les meilleures équipes de GT3, dont WRT, s’affronter également sur trois autres tracés renommés que sont Spa-Francorchamps, Suzuka et Laguna Seca.