Alors que l’on annonce les monoplaces RedBull comme des postulantes à la gagne ce week-end dans la Principauté, Renault semble de plus en plus convaincue que la relation entre les deux partenaires s’arrêtera en fin de saison.
Même si Renault n’a fixé aucune deadline à RedBull, Cyril Abiteboul avait estimé il y a un peu plus de deux semaines que RedBull devait avoir fait part de son choix au motoriste à la fin du mois de mai. A l’aube de ce week-end de course, Renault ne semble toujours pas au courant des intentions de l’écurie partenaire.
Malgré leurs douze années de collaboration couronnées par huit titres mondiaux, les relations entre les deux parties semblent toujours tumultueuses.
«Que Red Bull critique son fournisseur de moteur n’est pas nouveau » s’est confié Cyril Abiteboul, le directeur de Renault Sport F1, à nos confrères du quotidien espagnol El Confidential.
« Ils critiquent toujours Renault. Ils n’apprendront jamais la loyauté… »
« Ils n’apprécient pas le besoin de respect mutuel et de confiance réciproque entre partenaires » a-t-il surenchéri. « Nous aurions même pu être associés, car Renault souhaitait s’engager en tant qu’équipe d’usine avec eux en 2015, mais ils ont décliné. Une intégration avec nous ne leur a pas semblé attractif ».
« Si nous nous séparons, nous aurons toujours McLaren comme étalon pour notre propre team car si Red Bull est la référence en aérodynamique, notre autre client est reconnu pour la qualité de sa mécanique ».
Dans un même temps, RedBull a déjà rencontré Honda dans le cadre d’un possible partenariat mais souhaiterait quand même attendre le Grand Prix du Canada pour évaluer les performances des évolutions du groupe propulseur Renault. Ce n’est qu’après cette échéance que le team souhaiterait prendre sa décision en vue de 2019. Un choix risqué vu que le motoriste français n’aura aucune obligation de les fournir et pourrait donc lui fermer la porte !