Le département moteur de Viry-Châtillon travaillent depuis plus d’un an sur cette nouvelle spécification. Le constructeur Renault annonce “davantage de performance, un meilleur packaging et une meilleure fiabilité”.
Même si toutes les équipes peuvent l’utiliser, elles doivent gérer leur quota de composants moteur tout au long de la saison. Les teams pourraient décider de ne pas l’installer afin d’éviter des pénalités sur la grille de départ. Ce serait le cas chez Red Bull où on ne désire pas voir les pilotes s’élancer depuis le fond de la grille de départ lors de son Grand Prix à domicile. Les deux pilotes, Ricciardo et Verstappen, ayant déjà épuisé leur quota de MGU-K à leur disposition pour cette saison 2018, il faudra certainement attendre un souci de fiabilité pour que l’écurie décide d’installer cette spécification.
“Il est disponible pour toutes les voitures qui le veulent” a confirmé Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing, à nos confrères de Motorsport.com.
“C’est quelque chose que nous attendons depuis longtemps, mais c’est un peu problématique que des équipes choisissent de ne pas l’utiliser. Ça veut dire qu’elles continueront d’utiliser le MGU-K de la génération précédente, avec un plus grand risque au niveau de la fiabilité. Mais c’est notre philosophie d’accepter le choix des équipes, en ayant toutes les informations.”
Du côté de Renault, on a souffert de ce manque de fiabilité lors du week-end dernier. Carlos Sainz a en effet connu une défaillance du MGU-K en fin de course et a rétrogradé de deux places. Sa monoplace devrait donc en être équipée en Autriche.