Le duo BRZ/GT86 figure parmi les dernières vraies sportives abordables du marché. Présente depuis 2012 au catalogue de Subaru, le constructeur a fait prendre une retraite bien méritée à la première version, au profit d’une nouvelle génération, faisant le plein de nouveautés.
Augmentation de cylindrée et de puissance
La première grosse nouveauté concerne le moteur. Le quatre cylindre boxer voit sa cylindrée évoluer à 2,4l. Cela lui permet entre autres de bénéficier d’une puissance revue à la hausse (230 chevaux) et d’un couple passant de 205 à 250 Nm. D’après le constructeur, ce nouveau bloc, toujours atmosphérique, est beaucoup plus nerveux que celui qui équipe la précédente version.
Ce qui change visuellement
Sur le plan visuel, la BRZ de seconde génération évolue principalement au niveau de la face avant et de l’arrière. A l’avant, le bouclier dispose de formes plus agressives et les feux LED sont équipés d’une signature lumineuse plus “sexy”. Pour la rendre plus imposante, des extensions d’ailes ont également été installées à l’avant. Ces dernières sont intégrées à un bas de caisse beaucoup plus profilé. Enfin, l’arrière reçoit un becquet intégré et des optiques revues. Globalement, on peut finalement dire que cette nouvelle BRZ ne bouleverse pas les codes, et c’est tant mieux !
Un peu de technique
La BRZ n’échappe pas à la règle globale, en embarquant 35kg de plus que sa devancière, pour un poids total de 1280 kg. Côté performances, le 0 à 100 km/h mesuré lors des premiers essais évoque un joli 5,7 secondes. D’origine, la BRZ est livrée avec une boîte mécanique à six rapports. Il sera toutefois possible d’opter pour une boîte automatique à six rapports également. Enfin, cette nouvelle génération profite d’un châssis rigidifié de 50%, pour offrir de meilleures sensations derrière le volant.
A son bord
Contre toute attente, c’est finalement l’intérieur qui évolue le moins. En dehors de l’apparition de nouveaux sièges et d’un compteur numérique, l’habitacle conserve son fin volant, le levier de vitesses typique et un système multimédia “à l’ancienne”.
Une possibilité de la voir débarquer en Europe ?
Disons que nous n’y croyons pas trop. Le communiqué n’a pour l’heure pas encore été publié sur les sites européens de la marque et son architecture mécanique en fait une véritable cible à abattre pour notre chère Union Européenne. Maintenant, comme on dit, il ne faut jamais dire jamais.