Dans son parcours vers l’électrification totale de sa gamme, Mercedes a décidé de se lancer sur le haut de gamme afin d’introduire des technologies de pointe, qui débarqueront dans quelques années sur des modèles de grande production. Si le positionnement dans le gamme vient se mettre au niveau de la Classe S, cette nouvelle EQS repose sur la nouvelle plateforme 100% électrique du constructeur. Elle sera par la suite adaptée à de nouveaux modèles.
Avec ses 5,21 mètres de long et son mètre 93 de large, l’EQS n’usurpe pas son rôle de vaisseau amiral. Caractérisée par un design très particulier, elle se range plutôt bien dans la gamme avec le maintien de nombreux éléments stylistiques propres au dernières Mercedes : bouclier avant, signature lumineuse, … A l’instar de la Classe S, son design, moins élégant, avouons-le, est mis au service de l’aérodynamique, avec un Cx de 0,20; un record absolu pour une automobile de série. Cela lui permet notamment de maximiser son autonomie, pouvant atteindre 770 kilomètres.
Pour son lancement, l’EQS est proposée avec deux motorisations, 450+ et 580 4Matic. L’entrée de gamme se contente d’un seul moteur positionné à l’arrière et fournissant 333 chevaux. La seconde reçoit un autre moteur, positionné à l’avant, pour une puissance totale de 523 chevaux. A noter que le constructeur prévoit déjà l’arrivée d’un modèle plus sensationnel, qui cumulera 788 équidés. Malgré les 2,5 tonnes du bestiau, l’EQS 450+ atteint les 100 km/h en 6,2 secondes, contre 4,3 secondes pour la version à quatre roues motrices. A noter que la vitesse de pointe est, quoiqu’il arrive, bridée à 210 km/h. Pour la batterie, Mercedes a intégré sous le plancher une nouvelle génération de cellules, pour une capacité allant de 90 à 107,8 kWh, selon la version choisie par le client. Pour la charge, il est possible d’utiliser un câble AC de 11 kW, bien qu’il soit possible d’utiliser des bornes fournissant jusqu’à 200 kW. De quoi permettre à cette EQS de récupérer jusqu’à 300 kilomètres d’autonomie en une quinzaine de minutes de charge. Naturellement, la voiture est connectée à un système d’abonnement centralisant de nombreux fournisseurs de bornes, comprenant Ionity.
Pour l’amortissement, Mercedes a opté pour un système pneumatique semblable à celui de la Classe S, garantissant à priori un très grand niveau de confort, ainsi qu’une rigidification à la demande via le bouton sport.
A son bord, le dépaysement avec le haut de gamme thermique n’est pas énorme. La principale spécificité concerne le système HyperScreen MBUX, proposé en option. Il s’agit d’un (très) grand écran incurvé s’étalent sur la quasi totalité de la planche de bord. Il assure une expérience numérique hors-normes et du divertissement pour le passager. Avec un tel positionnement dans la gamme, cette EQS reçoit ce qui se fait de mieux en matière d’assistances à la conduite et de confort. En guise de dernière option totalement délirante, nous retrouvons le système Digital Light. Il permet aux feux LED de projeter des marquages ou des symboles de mise en garde sur la chaussée, sur base d’informations obtenues des infos trafic ou des nombreux capteurs équipant la berline.
En attendant un reportage spécifique de ce modèle, découvrez notre essai de la nouvelle Mercedes Classe S en cliquant ici. Pour connaitre son prix, il faudra encore patienter. Le début de commercialisation est prévu pour cet été.