La « Une » s’est vendue à près de deux millions d’unités en l’espace de dix ans et la deuxième génération avait été fort décriée à son lancement en raison d’un design qui ne faisait pas l’unanimité. Cette seconde génération de série 1 a néanmoins su s’imposer en Europe comme leader dans son segment et pour conforter cette place, BMW lui a aujourd’hui offert un nouveau visage plus prémium mais en a également profité pour revoir son offre de motorisations avec aujourd’hui cinq moteurs à essence et 6 moteurs diesel dont récemment le 116d avec son tri cylindres malheureusement encore indisponible à l’essai pour le moment.
L’équipement de série a été revu à la hausse et comprend désormais les feux à allumage automatique, le capteur de pluie, la climatisation automatique et un iDrive (infodivertissement) avec carte SIM intégrée et écran central couleur. Certes BMW a fait un effort mais à ce niveau de prix, cela reste pingre.
A l’intérieur, les habitués de la marque trouveront rapidement leurs repères. Position de conduite parfaite, commandes placées comme il faut, affichage lisible, on se sent vite à l’aise dans une BMW. Mais notre « Une » du jour ne respire pas vraiment la gaieté de par son intérieur sombre et sans fantaisie.
Au niveau de l’équipement, notre 114d se montre un peu pingre et le terme « entrée de gamme » prend alors tout son sens. Vous pourrez – contre supplément – palier à ce problème et équiper à votre guise, votre « Une » mais au risque de doubler le tarif initial et ainsi vider vos poches.
Premiers tours de roues, le petit 1,6l affichant un couple de 235 Nm dès 1500 trs/min se montre convaincant en ville mais s’essouffle vite sur autoroute. Et oui, il faudra dorénavant anticiper si vous voulez effectuer un dépassement avec votre BMW car les 95 chevaux ne vous enfonceront pas au fond de votre siège.
Par contre, et c’est bien là le point fort de cette « Une », la consommation reste très raisonnable et vous pourrez sans soucis atteindre les 5 litres de moyenne en ayant le pied léger. Un pied trop lourd vous pénalisera tout de suite et vous fera tomber autour des 7 litres. Coté agrément de conduite, cette 114d ne peut donc pas compter sur le punch de son moteur mais sa tenue de route reste heureusement précise et dynamique et on profite (une dernière fois ?) des roues arrières motrices sur la série une.
Et si…
…cette 114d nous parait trop juste, elle conviendra parfaitement aux flottes de véhicules de société. Avec cette entrée de gamme, BMW assure une voiture à l’image forte et à la consommation réduite pour moins de 25,000 euros.
Nul doute qu’elle continuera de faire un carton. La nouvelle 116d assurera, à l’aide de son tri cylindres, sa place de leader sur le marché.