Voici enfin l’Audi TT RS présenté officiellement, en coupé et en roadster. Au programme : un 5 cylindres 2,5l amélioré pour développer 400ch. Plus R8 que jamais.
Sixfois élu moteur de l’année, Ingolstadt n’allait pas abandonner le 5 cylindres de suite. La RS3 en profite encore, mais l’Audi TT RS va encore plus loin. Avec une réduction des masses en mouvements et des frictions, le bloc gagne 33ch par rapport à la berline. Ainsi, le petit coupé TT loge 400 équidés et 480Nm sous son capot. Faut-il rappeler qu’en 2007 la première R8 et son V8 4,2l développaient 420ch ?
Bien entendu, la puissance passe aux quatre roues via la transmission intégrale Quattro, et une boite à double embrayage S-Tronic à l’étagement plus court sur les premiers rapports. De quoi affoler le chrono, avec un 0 à 100km/h effectué en 3,7s pour l’Audi TT RS coupé, contre 3,9s pour le roadster. Pour mémoire, la première R8 de 420ch réclamait 4,6s pour le même exercice. Bien sur une telle puissance n’est rien sans un châssis à la hauteur, et des freins capable de l’arrêter. Audi semble confiant au niveau du châssis aluminium. Par contre, il va jusqu’à proposer un freinage carbone céramique en option. Sur un TT !
L’équipement de série comprend les feux à LED, qui peuvent être remplacés par la technologie OLED (Organic LED). L’Audi Virtual Cockpit est bien entendu de série avec son écran de 12,3″ remplaçant les traditionnels compteurs. En option, le système d’info-divertissement peut recevoir un hotspot WiFi par exemple. L’Audi TT RS a droit au même volant que la dernière génération de R8. C’est à dire avec le bouton Start/Stop, et le sélecteurs de mode de conduite intégrés.
Le TT RS sera disponible chez nous à l’automne, pour un tarif de 66.400€ pour le coupé, et 69.200 pour le roadster.