LMP1 : Audi en première ligne
S’élançant après les LMGTE, les prototypes partaient sur une piste à la trajectoire sèche ou presque. Les Audi et Porsche partaient en slicks contrairement aux Toyota qui chaussaient les intermédiaires. Un choix de gommes important étant donné que quelques gouttes de pluie étaient signalées sur certaines zones du circuit.
Ici aussi, la stratégie était la clé, selon qu’on faisait signer un chrono aux deux pilotes rapidement ou pas, Mark Webber ne signant qu’un tour lancé avant de céder le volant de la #1 à Bernhard par exemple. Audi menait cependant longtemps avec la #7 partagée par Lotterer et Fässler et la #8 de Jarvis-Di Grassi. Derrière, on s’attelait à la tâche, les chronos s’améliorant au fur et à mesure des tours pour tout le monde.
La décision tombait dans les derniers tours confirmant la pole pour l’Audi #7 de Lotterer-Fässler devant la voiture soeur en première ligne, devant les deux Porsche et la paire de Toyota.
Chez les privés, la Rebellion #13 devance la CLMP1/01 et la deuxième R-One #12.
Pole LMP1 > Audi R18 #7 – Audi Sport Team Joest – Lotterer/Fässler
LMP2 : G-Drive pour une quatrième pole consécutive
Dans les mêmes conditions que les LMP1, les LMP2 offraient elles aussi un beau spectacle en piste. Dans ces conditions particulières, les premières à tirer les marrons du feu étaient les Ligier JSP2 ESM #31 de Derani et RGR #43 de Albuquerque devant la Gibson 015S #42 de Strakka. La clé résidant ici encore dans l’équilibre des temps signés par les deux pilotes chargés de qualifier la voiture et le moment où chacun était envoyé en piste.
Les Oreca 05 – et Alpine A460 – ne tardaient pas à remonter dans la hiérarchie pour participer à la course à la pole. Et on retrouvait la #26 du G-Drive Racing en pole, après avoir dominé les trois séances d’essais libres. La première ligne était complétée par l’Alpine #36. Le Top ” étant complété par la Gibson #42 de Strakka.
Une quatrième pole d’affilée pour le G-Drive Racing qui devra confirmer par une première victoire en course cette année.
Pole > Oreca 05-Nissan #26 – G-Drive Racing – Rast/Rusinov/Brundle
LMGTE : Aston Martin et Porsche en fins stratèges
Les premières à s’élancer étaient les deux Ford GT GTE de Ford Chip Ganassi Team UK, personne ne tardant à signer un chrono au cas où la pluie se mettrait à tomber durant les 20 minutes de la séance, la piste étant encore humide sur certaines portions. Mais c’étaient les Aston Martin qui se mettaient en évidence, chaussées il est vrai de gommes différentes, les GT anglaises utilisant des Dunlop pour des Michelin à leurs concurrentes.
Alors que les Ford et Aston se tiraient la bourre, la fin de saison voyait tout le monde rentrer aux stands à 4 minutes du terme pour changer de pilote. Rappelons que la grille de départ est établie en fonction de la moyenne du meilleur chrono des deux pilotes de chaque voiture. Et c’est finalement l’Aston Martin #95 qui décrochait la pole sans avoir signé le tour le plus rapide. Le meilleur chrono absolu revenant à la Ferrari #51 de Bruni en 1’58”
Pole LMGTE-Pro > Aston Martin V8 Vantage GTE #95 – Aston Martin Racing – Sorensen/Thiim
En LMGTE-Am, c’était également l’Aston Martin qui menait la danse, devant la Corvette de Larbre Compétition. Mais Proton COopetition, qui couve les deux Porsche 911 RSR engagées se fendait d’une excellente stratégie pour placer deux Porsche en première ligne de la catégorie, la pole revenant à la #88, devant la #78 courant sous la bannière KCMG.
Pole LMGTE-Am > Porsche 911 RSR #88 – Abu Dhabi/Proton Racing – Al Qubaisi/Long/Heinemeier Hansson