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Interview / 24 Heures de Spa-Francorchamps

Markus Palttala et Spa, histoire en cours

Rédigé par Frédéric Kevers26 juillet 20168 minutes de lecture
Présent au départ des 24 heures de Spa depuis belle lurette, le plus belge des Finlandais a enfin décroché le Graal l'an dernier au volant de la BMW Z4 #46 du Marc VDS Racing en compagnie de Nick Catsburg et Lucas Luhr. Avec la disparition de la formation de Gosselies du monde de l'endurance, Markus Palttala s'est tourné vers un nouveau défi avec Emil Frey Racing et la Jaguar bleue.
© Xavier Maes
  • Markus à Spa, une longue histoire

Markus, te voilà de retour à Spa après ta victoire en 2015. Quel sentiment cela t’inspire-t-il?
Les 24 heures de Spa sont ma course préférée. C’est mon épreuve à domicile et est devenue ces dernières années la plus grande course du monde réservée aux GT et le circuit est absolument magnifique, même après autant d’années à piloter dessus. Même si je ne participe pas aux Blancpain GT Series cette année, c’était important pour moi de revenir à Spa. Je suis très heureux qu’il n’y ait pas eu de clash avec une course aux USA cette année (l’an dernier Lime Rock avait eu lieu le weekend des 24 Heures, ndlr), du coup je peux être de retour pour une nouvelle grande édition de ce grand événement!

Combien de fois as-tu participé à cette course?
J’ai participé à l’épreuve pratiquement chaque année depuis 2000. Je n’ai manqué que 2003 et 2007 (j’avais un accord mais il avait été annulé en dernière minute) et en 2004, nous étions présents mais nous étions retiré avant le départ car l’équipe n’était pas satisfaite de la BoP, donc selon qu’on prend ça en compte ou pas, il s’agit de ma quinzième ou seizième participation.

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© Xavier Maes

Raconte-nous ta première participation.
C’était en 2000. Ma première année de compétition avec une équipe belge, PSI Motorsport, et c’était aussi mon tout premier double tour d’horloge. Nous roulions avec une Honda Integra en championnat allemand de tourisme et nous étions inscrits à Spa également puisqu’il s’agissait de la course à domicile de l’équipe. Notre atelier se situait à 20 minutes du circuit. Je pilotais avec les héros locaux qu’étaient Stéphane De Groodt et Eric Bachelart. Nous nous étions élancés en première ligne et nous étions battus aux avant-postes jusqu’à ce que je mette un terme à ça en sortant de la piste pour éviter un retardataire. Ce n’était pas vraiment ma faute, mais en rentrant aux stands, je me suis dit que ça n’avait pas d’importance de savoir qui était fautif, dans ces courses de longue haleine, vous devez juste vous tenir à l’écart des problèmes. Mes équipiers expérimentés ont probablement pensé que j’étais un autre de ces jeunes gamins imbéciles. J’ai appris ma leçon de al manière la plus rude à l’occasion de cette première fois et ai opté pour une approche totalement différente depuis.

Quel est ton premier souvenir aux 24 heures de Spa?
Je suis venu voir la course en 1999 et je me souviens avoir suivi les BMW Fina, les Honda PSI (je ne connaissais pas les noms de l’équipe et ne l’ai appris que plus tard cette année-là quand ils m’ont appelé pour un essai, mais j’ai piloté la même voiture pour mon équipe finlandaise cette année-là) et les Peugeot. J’étais sponsorisé par Fina à cette époque donc j’ai supporté leurs voitures et trainé dans leur hospitalité. J’étais également venu saluer un espoir prometteur de la F3, Jenson Button, qui avait piloté l’une des BMW et que je connaissais depuis le karting quelques années plus tôt. J’ai de suite adoré la course et vraiment voulu en faire partie aussi tôt que possible.

Quel est ton meilleur souvenir aux 24 Heures de Spa?
Il y a tout un tas de souvenirs géniaux liés à cette course avec une victoire de classe lors de sa première édition de l’aire GT en 2001, ou quand j’y ai signé le tour le plus rapide la première fois que j’ai piloté une GT3 en 2009, sans oublier toutes les grandes luttes que nous avons connues avec le Marc VDS Racing Team au fil des années, mais rien n’égale la victoire absolue de l’an dernier.

  • Markus à Spa, un nouveau défi

Comment en es-tu arrivé à signer avec Emil Frey Racing?
APrès que Marc VDS ait mis fin à son programme GT en octobre de l’année passée, la première chose que j’ai faite fut de confirmer à Turner Motorsport que notre programme aux USA serait ma priorité en 2016, contrairement aux deux saisons précédentes quand j’avais chaque fois manqué une course en raison de clashes de dates avec les épreuves auxquelles je participais avec Marc VDS. J’ai ensuite contacté différents constructeurs et teams privés concernant les différentes opportunités en Europe. C’était logique de signer avec BMW pour le Nürburgring car j’ai travaillé avec eux les dernières années et que je pilotais la même voiture en Amérique (la BMW M6 GT3, ndlr).

Nous avons discuté au sujet de Spa mais ils avaient déjà suffisamment de pilotes sous contrat, du coup ça ne s’est pas fait même si l’intérêt était réel. Maintenant que Spa est une part si importante des Blancpain GT Series, il y a de moins en moins de baquets disponibles en Pro Cup uniquement pour cette course, car la plupart des voitures sont inscrites pour la saison complète et ne peuvent inscrire de quatrième pilote. En raison de mes autres engagements, je n’étais pas en mesure de prendre part à la saison complète des Blancpain GT Series, même juste pour les Endurance Series pour lesquelles j’avais deux clashes de dates sur cinq courses.

Emil Frey m’a contacté peu de temps après l’annonce de l’arrêt du programme Marc VDS, mais les discussions sont devenues plus concrètes bien plus tard quand ils ont commencé à envisager l’engagement d’une deuxième voiture pour un programme partiel. Ils ont alors décidé  d’engager la nouvelle voiture pour les trois dernières course et j’ai accepté de faire le Paul Ricard et Spa étant donné que je n’étais pas disponible pour le Nürburgring et l’équipe était en accord avec ça. La nouvelle voiture a été retardée de quelques semaines, du coup ce n’est plus qu’un accord pour une seule course à Spa, mais je suis très heureux d’être de retour et de courir pour la première fois avec Emil Frey Racing.

Il s’agit d’un nouveau défi avec une nouvelle équipe et une nouvelle voiture. Peux-tu nous en dire plus?
J’en suis toujours à découvrir l’équipe, mais il est d’ores et déjà clair qu’ils sont sérieux et qu’ils comptent en leurs rangs des gens très compétents qui travaillent sur nos voitures. La #14 a démontré que la Jaguar possède un bon potentiel en intégrant le top 10 à Monza et en se qualifiant en cinquième position à Silverstone. Ce n’est pas rien de la part d’une équipe privée face à tous ces top teams alignant des voitures développées par des constructeurs.

La nouvelle voiture n’est pas une copie identique de la #14 mais dispose de nombreuses nouvelles pièces en ce compris un tout nouveau système électronique. Tout cela est réalisé avec le futur à l’esprit mais laisse bien entendu quelques points d’interrogation en suspens pour ce weekend. Ce n’est pas optimal de faire débuter une nouvelle voiture dans une course de 24 heures avec très peu d’essais préalables, mais c’est là où nous en sommes et nous sommes tous déterminés à en tirer le meilleur parti possible. Je sais que nous sommes des outsiders, mais les deux voitures ont de bons équipages, l’équipe est bonne et la voiture a prouvé être rapide, donc si nous évitons les problèmes techniques durant la course, un bon résultat est envisageable.

© V-Images
© V-Images

Tu étais présent pour les débuts de Marc VDS en GT, c’était alors une petite structure. Quels sont les points communs et les différences entre VDS et Emil Frey Racing?
La plus grosse ressemblance est que l’une comme l’autre est dirigée par des gens passionnés avec une équipe technique très solide. Les deux équipes ont un attachement très profond à leur pays avec un mélange de membres locaux et internationaux qui travaillent et pilotent pour eux. Il semble important aux yeux d’Emil Frey Racing de faire courir une voiture qu’ils ont développée et construite eux-mêmes plutôt que d’être une équipe cliente d’un constructeur.

Ce n’était pas exactement la même chose chez Marc VDS, mais Marc a aussi voulu aller dans sa propre direction avec les Ford GT et Mustang plutôt que de simplement acheter une voiture du top à ce moment-là. Tout ça a bien entendu changé plus tard quand nous sommes entrés en partenariat avec BMW.

La plus grosse différence est qu’Emil Frey Racing est concentré uniquement sur les courses GT là où Marc VDS s’engageait également en Moto et en Rallye Raid en même temps que j’ai rejoint l’équipe.

Tu as couru avec la mélodieuse et bestiale BMW Z4, une GT3 de première génération développée par un constructeur, et maintenant tu cours aux USA avec la BMW M6, une GT3 de nouvelle génération développée par un constructeur aussi. En quoi la Jaguar peut-elle leur être comparée, en tant que voiture développée par une équipe privée?
On pourrait dire que la Jaguar a des points communs avec les deux BMW. C’est une grosse voiture comme la M6 et elle dispose de bons appuis comme la Z4 et la M6. BMW a pris la voie du turbo mais je suis de retour avec un moteur atmosphérique dans la Jag’. La Jaguar XK est un modèle plus ancien mais cette nouvelle version possède de nombreuses nouvelles pièces, donc c’est un intéressant mélange de neuf et d’ancien.

N’hésitez pas à nous suivre, nous ferons régulièrement le point sur le déroulement du weekend de course avec Markus… vidéos à l’appui, donc likez notre page Facebook si ce n’est pas encore fait!

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Frédéric Kevers
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Passionné de sports mécaniques et d'endurance plus particulièrement, je partage ma passion au travers de mes articles.

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