Wolfgang, c’est votre premier départ de 24 heures au volant d’une Bentley, comment se sent-on ?
C’est toujours un sentiment particulier, le départ de cette course. C’est quand même le rendez-vous GT le plus important de l’année au monde. Après, une fois que le départ est donné, on essaye de se concentrer au maximum comme pour n’importe quelle course. A ce stade, on sait juste que nos chances d’être sur le podiums sont meilleures qu’avant.
Est-ce que le déclassement-surprise des Mercedes est venu modifier votre approche stratégique de la course ?
Non, pas fondamentalement. Maintenant, je trouve que c’est une bonne chose du point de vue de l’équité car tricher n’a jamais mené très loin et cette pénalité a montré l’exemple. Il est clair qu’être un peu plus devant est important. Cela risque de changer la physionomie de la course mais pas notre stratégie de base, qui est d’être ‘à fond’ tout le temps.
Les Mercedes risquent d’accumuler pas mal de retard en début de course. Penses-tu malgré tout qu’elle vont pouvoir jouer les premiers rôles ?
Oui. Malgré la pénalité, elles ont le potentiel sur un tour, durant leur relais et la vitesse de pointe nécessaire. Si elles étaient parties de leur place en qualification, elles auraient certainement mis deux tours à tout le monde !
Interview réalisée par Frédéric Kevers.
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