Chez Bentley, Maxime Soulet a pris le relais d’Andy Soucek moins à l’aise que lui sur une piste mouillée. Nous avons demandé au troisième homme, Wolfgang Reip, comment il se sentait à l’approche du rush final : “On verra bien si on peut tenir tête à la BMW, mais c’est difficile à dire pour le moment avec les conditions qui changent.”
Mais le nouveau Bentley Boy laisse parler son optimisme : “Je ne sais pas comment ça va tourner, mais j’y crois. J’y crois à fond! C’est le meilleur moyen de tout donner. Normalement je dois encore reprendre le volant, mais je ne sais pas encore. Tout dépendra de l’évolution des conditions de piste.”
De retour en tête de la course, la BMW #99 porte tous les espoirs de victoire du ROWE Racing. Si Alexander Sims donne tout ce qu’il a dans la voiture, ses équipiers Maxime Martin et Thomas Eng se font discrets dans les travées du paddock. L’occasion de se tourner vers l’un des vainqueurs en titre, Nick Catsburg, qui officie dans le baquet de la voiture soeur #98, actuellement cinquième.
“Jusqu’à présent, notre course n’est pas mauvaise, nous sommes entre la cinquième et la sixième place, en bagarre avec l’Audi #28 et les Mercedes #88 et #86. Je pense que nous pouvons viser un top 5 et peut-être le podium. Surtout, la #99 est clairement candidate à la victoire. Pour nous, avec presque deux tours de retard, ça semble difficile de viser mieux qu’un podium, dans le meilleur des cas. Je ne sais pas si la voiture est la meilleure dans ces conditions mais Dirk (Werner) se débrouille bien. Maintenant, dans la bataille avec l’Audi et les Mercedes, tout va dépendre des conditions de course,” explique le Néerlandais. “J’espère que la #99 pourra gagner et que nous pourrons rester là où nous sommes. Nous ne nous attendions pas à être aussi compétitifs. Nous savions que notre voiture était bonne mais nous pensions être un peu moins rapides après les qualifications, mais notre rythme en course est meilleur que prévu.”
Enfin, nous avons interrogé Nico Müller, équipier de René Rast et Laurens Vanthoor (alors en piste) dans l’Audi #28 : “La course avait très bien commencé en s’élançant en pole. J’ai repris la tête dans mon premier double relais après que nous l’ayons perdue à la fin de la première heure. Malheureusement, René a eu un contact avec un concurrent qui nous a coûté 4 tours pour réparer. Du coup, nous avons attaqué comme des fous pour remonter et nous voilà dans le top 6 à seulement deux tours des leaders.”
Quand on demande au Suisse si les conditions météo pluvieuses et changeantes peuvent jouer en la faveur de l’Audi WRT, il tempère : “Disons que ça donne des possibilités pour des stratégies différentes. Mais la clé reste d’aller le plus vite possible pour gagner du temps quelles que soient les conditions. Nous avons la voiture et l’équipage pour le faire. De toute façon pour nous c’est à fond tout le temps! Je ne sais pas encore si je vais remonter dans la voiture, ça dépendra de l’évolution des conditions et de comment le pilote à bord se sent sur la piste. Moi de je suis près, mais ce sont les ingénieurs qui décideront.”