LMP2 : Au bénéfice du ravitaillement réalisé lors du deuxième FCY, l’Oreca #46 de Pierre Thiriet prenait rapidement un tour d’avance sur la concurrence, plaçant le Thiriet by TDS Racing dans une position plus que confortable pour la victoire finale. Restait donc à déterminer qui l’accompagnerait sur le podium, même si les deuxièmes et troisièmes revenaient dans le même tour mais à plus d’une minute.
Très constant, Coletti maintenait la BR01 SMP #32 en deuxième position devant la Gibson #38 G-Drive aux mains de Dolan et les Oreca 05 #33 Eurasia et #21 Dragon Speed qui s’affrontaient pour la dernière place dans le Top 3. La #32 était placée sous investigation pour une possible irrégularité lors d’un ravitaillement.
Après que le quatrième et dernier passage par la pit lane prévu ait été effectué par tous les concurrents, l’Oreca #46 dominait sans partage avec un tour d’avance sur la BR01 #32 et la Gibson #38 de van der Garde qui voyait Gommendy et Lapierre revenir avec les Oreca #33 Eurasia et #21 Dragon Speed. Las, le Néerlandais ne pouvait résister aux deux Français et reculait en cinquième place tandis que Gommendy résistait au maximum des possibilités de ses gommes plus usées aux attaques de Lapierre pour conserver la dernière marche du podium. Malgré un drive trough, la #32 parvenait à conserver sa deuxième place. De son côté Nicolas Lapierre fondait sur Gommendy et plaçait l’Oreca #21 de Dragon Speed sur la troisième marche du podium.
1 > Oreca 05-Nissan #46 – Thiriet by TDS Racing
2 > BR01-Nissan #32 – SMP Racing
3 > Oreca 05-Nissan #21 – Dragon Speed
LMP3 : Si les certaines valeurs sures de la catégorie remontaient progressivement dans le Top 5, Tockwith Motorsports réalisait une superbe première apparition en maintenant sa JSP3 #26 dans le Top 3, se replaçant au sommet de la classe à 1h15 du terme, devant la #9 GRAFF, la #19 Duqueine Engineering, la #17 Ultimate et la #2 United Autosport.
En bagarre pour la tête à 42 minutes du terme, Hanson partait en toupie avec la #26 et repartait sans dommages au quatrième rang à 45″ de Petit avec la #9 GRAFF qui comptait 16″ d’avance sur la #19 Duqueine Engineering et 3 de plus sur la #2 United Autosport. Contrainte à changer un pneu suite à cet incident, la #26 perdait toute chance de monter sur le podium pour sa première course en ELMS.
En tête, la #9 du Graff Racing voyait la #19 Duqueine faire le forcing avec seulement 8″ encore à combler à 26 minutes de l’arrivée.
1 > Ligier JSP3-Nissan #9 – GRAFF
2 > Ligier JSP3-Nissan #19 – Duqueine Engineering
3 > Ligier JSP3-Nissan #2 – United Autosport
LMGTE : Alors qu’il restait encore un peu plus d’une heure, on comptait encore quatre voitures se disputant les avant-postes avec les Ferrari #66 JMW et #60 Formula Racing devant l’Aston Martin #99 Beechdean et la Ferrari #56 AT Racing, seule la Porsche #88 Proton Competition ayant abandonné après 9 tours. La voiture soeur #77 pointait alors au cinquième rang.
Sur une stratégie légèrement décalée, la Ferrari JMW observait son troisième arrêt plus tôt que la concurrence mais récupérait le leadership devant l’Aston de Turner qui poussait fort pour s’assurer une place sur le podium. En effet la Ferrari #66 allait probablement devoir passer une fois de plus au stand pour un splash & dash alors que l’Aston, comme la Ferrari #60, n’auraient pas à s’y contraindre, la GT britannique ravitaillant à 46 minutes du drapeau à damier. Avec seulement 22″ de retard sur la #66, Formula Racing pouvait donc entrevoir une victoire avec la #60. Et c’est bien cela qui arrivait quand la #66 passait à son stand à 10 minutes du terme. Mais à la surprise générale la #60 imitait l’ex-leader un tour plus tard. Au final, JMW Motorsport récupérait la victoire devant Formula Racing et l’Aston Beechdean AMR.
1 > Ferrari 458 Italia GTE #66 > JMW Motorsport
2 > Ferrari 458 Italia GTE #60 > Formula Racing
3 > Aston Martin V8 Vantage GTE #99 > Beechdean AMR