Comment se passe le week-end jusqu’à présent?
« Les essais libres se sont très bien passés, nous étions très content de la voiture et nous avons bien travaillé sur le set-up. Donc tout est en place pour avoir un bon résultat. »
Un premier bilan sur cette année chez Bentley? La relation avec l’équipe et tes équipier est-elle bonne?
« Honnêtement, au début c’était un peu spécial. Mais j’ai réussi à m’intégrer et à bien travailler avec l’équipe, avec une grande aide de mes équipiers. Ils sont tous les deux extrêmement rapides et j’ai beaucoup appris à leur coté cette année. J’ai la chance de faire partie d’une structure très professionnelle, mais qui devait découvrir la compétition sur circuit: ils sont internationalement connus en rallye mais sont nouveau sur circuit. »
Que retiens-tu de Spa? Une grosse déception?
« Oui, Spa est une énorme déception à tous les niveaux, aussi bien personnel parce que j’ai fait une erreur, ce qui ne m’arrive pas souvent, et général car je ne suis pas le seul à en avoir fait, à tel point que cela nous a coûté la victoire… Sans ces erreurs et la malchance du Paul Ricard nous serions déjà champions en arrivant ici, même sans finir la course. Cela nous a donc mis dans une approche différente pour cette course. »
Pour cette course justement, ressens-tu de la pression? Par rapport à l’an dernier.
« Moins de pression que l’an passé parce que nous sommes un peu plus loin. Nous savons que si nous ne sommes pas dans le Top 2 nous n’avons presqu’aucune chance. Donc nous ne devons pas calculer, les plans sont clair. Notre plus gros concurrent pour la course d’aujourd’hui est la Mercedes #84, la McLaren est derrière et la BMW encore plus loin. »
Quelles sont les différences notables, au niveau de l’organisation, entre Bentley et Nissan chez qui tu étais l’an dernier?
« C’est assez similaire. Les deux structures fonctionnent plus où moins de la même façon, bien qu’il y ait plus d’ingénieurs ici. La seule différence est que Bentley est meilleur au niveau de la stratégie. »
Gardes-tu une certaine rancœur envers Nissan, sur la manière dont ils t’ont retiré ton volant chez eux?
« Je suis extrêmement reconnaissant pour tout ce qu’ils ont fait pour moi: sans eux je ne serais pas ici, c’est évident. Maintenant, suite à la manière dont le management m’a mis dehors, oui je leur en veux vraiment. Par management j’entends les gens haut placés, Nissan Motorsport n’a rien à voir dans cette décision. Après avoir gagné Bathurst et le championnat, victoires dans lesquelles j’ai quand même joué un rôle important, me prévenir à un mois du début de saison sans rien me dire pendant les quatre mois de l’intersaison était le pire qu’ils pouvaient faire. Mais bon c’est le sport auto, rien est sûr… »
Connais-tu déjà ton programme pour l’an prochain?
« J’aimerais bien, mais non (rires). J’imagine que ce sera plus clair dans les semaines qui arrivent. »