La nouvelle a donc été officialisée par le président de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur, Christian Estrosi : « Je peux vous confirmer définitivement le retour du Grand Prix de France dès l’été 2018 sur le Paul-Ricard. C’est un grand retour après une absence de dix ans où la F1 est venue pour la dernière fois en 2008 à Magny-Cours (Nièvre). »
Un retour d’un Grand Prix bleu-blanc-rouge qui relève d’une grande importance et souligne la présence française en F1 avec Renault, Grosjean et Ocon : « C’est une responsabilité publique. C’est utile pour la région. C’est ce circuit qui a réalisé le plus d’efforts ces dernières années pour être au niveau international. Depuis 2012, il y a eu 80 millions d’euros investis sur cette piste. Deux millions d’euros supplémentaires seront investis dans la rénovation de la piste. Une édition à hauteur de 30 millions d’euros pourrait rapporter 65 millions d’euros) et créer 500 emplois durables.»
Parmi les critères importants et nécessaires pour la tenue de cet événement, la présence du public est un élément essentiel à la viabilité du projet. L’objectif est d’accueillir plus de 65 000 spectateurs après avoir vu le Bol d’Or attirer 75 000 personnes. La région est la deuxième de France au niveau touristique et elle possède donc une bonne capacité d’accueil.
Sur un plan historique, il s’agira du 59ème Grand Prix de France qui retrouvera le circuit Paul-Ricard après s’y être tenu pour la dernière fois en 1990.
Autre Français en vue, Jean Todt, président de la FIA, a déclaré dans une vidéo : « C’est une grande nouvelle pour la France et sa capacité à organiser des épreuves internationales. En tant que président de la FIA, je dois rester impartial mais je ne peux pas cacher ma satisfaction de revoir la F1 revenir dans mon pays natal. »
Enfin, du côté de la fédération tricolore, Nicolas Deschaux s’est également exprimé : « Je suis évidemment très heureux d’être là aujourd’hui. Nous avions réalisé une opération de sauvetage du GP de France à partir de 2004, mais la concurrence et l’économie ont été des paramètres trop importants. Nous avons travaillé sur le projet d’un GP de France à Paris avant de nous concentrer sur le Paul-Ricard. Cela permet de renforcer le statut de la France comme un pays phare dans le sport automobile qui compte également les 24 Heures du Mans et le Tour de Corse en WRC. Nous avons de nouveau des pilotes français et une écurie française en F1 ».