La course a débuté sous des hautes températures, jusqu’à 25°C. Porsche avait comme stratégie de régler le moteur pour qu’il donne son meilleur avec la fraîcheur de la soirée. Stratégie payante qui a maintenu la 911 RSR #911 de Patrick Pilet, Dirk Werner et Frédéric Makowiecki en deuxième place. Lors d’un changement de roue, un pistolet défaillant faisait perdre 3 places à Patrick Pilet qui retombait en 5ème place. Suite à un festival du Français, l’Allemande remontait jusqu’à la deuxième place, et s’octroyait le meilleur tour en course.
Se trouvant juste derrière la Corvette de tête, elle revenait dessus, les Ford qui étaient à leur poursuite n’arrivant pas à suivre le rythme. Les chances de victoire étaient donc réelles pour l’équipage sur le mythique circuit du Sebring International Raceway. Le destin en a voulu autrement: à 33 minutes de l’arrivé, Pilet subissait une crevaison à l’avant-gauche. En outre, en s’arrachant de son stand, la 911 roulait sur le tuyau du pistolet, et recevait un Drive-Through, anéantissant tout espoir de victoire et de second podium cette saison.
Sur la voiture sœur #912, Estre, Lietz et notre compatriote Laurens Vanthoor n’ont pu faire mieux que la 8ème place suite à un changement d’amortisseur.
En GTD non plus, les résultats n’ont pas été au rendez-vous. Dans une catégorie également très compétitive, la meilleur 911 GT3 R a terminé à la 6ème place.
Dr Frank-Steffen Walliser, patron de Porsche Motorsport: “Nous avons assisté à une course très intense et jusqu’à 33 minutes avant la fin, tout semblait bon pour nous. Nous avons eu une grande lutte pour la première place avec la Corvette, mais nous avons ensuite subi une crevaison lente sur le pneu avant gauche. Nous devions rentrer et changer le pneu, et après cela nous pouvions oublier la victoire. Avec la #912, l’arrêt non planifié en raison d’un problème d’amortisseur nous a coûté trois tours et toutes les chances de gagner. Cette voiture roulait très bien.”
“Notre plan était d’avoir la meilleure voiture en fin de course.” déclarait Patrick Pilet. “Cela signifiait qu’il n’était pas simple de conduire pendant la chaleur de la journée. Mais une fois les températures descendues, nous étions très clairement les plus rapides sur la piste. L’équipe a fait un excellent travail. La stratégie a été parfaite. Après le dernier arrêt, nous avions une bonne chance de gagner. Le problème de pneu était ennuyeux. Ce n’était pas une erreur de l’équipe des changements de pneus, c’était de la malchance.”