Tout comme la Toyota TS050, l’allemande reçoit une nouvelle aérodynamique, conforme à la nouvelle réglementation, un peu plus restrictive. Celle-ci avait en effet pour objectif de limiter le continuel bon en avant que faisaient les LMP1 hybrides chaque année. S’il a bien empêché un nouveau gain, il n’empêche que les nouvelles voitures seront normalement aussi rapides que les versions 2016.
Si plus de 60% de la voiture est nouveau, la marque de Stuttgart reste fidèle à son petit V4 turbocompressé, associé aux deux systèmes hybrides, l’un récupérant l’énergie des gaz d’échappement, l’autre celle du freinage. Si la monoque reste toujours la même – Porsche et Toyota ayant même passé un « gentlemen agreement » pour les conserver encore quelques années, histoire d’éviter le coûteux développement -, Porsche parvient encore a optimiser tous les domaines de sa belle dans tous les domaines.
On remarque principalement les pontons avant très élargis par rapport à la version 2016. Si ce n’est pas confirmé, il y a fort à parier que ce soit la version faibles appuis qui sera utilisée au Mans notamment. Rappelons que les constructeurs ne peuvent plus développer que deux kits aérodynamiques différents pour la saison. Les pontons latéraux ont également une forme originale, avec de nouvelles prises d’air.
Contrairement au constructeur japonais, il n’y aura que deux 919 Hybrid engagées dans la Sarthe. Si c’était déjà le cas l’an dernier, comme en face il y aura 3 voitures – une première pour Toyota -, ce sera une situation inversée aux dernières années pour les deux adversaires. La #1 sera pilotée par le très rapide Neel Jani, l’ancien ennemi André Lotterer et le vainqueur 2015 Nick Tandy. Sur la #2, le vétéran Timo Bernhard et son équipier habituel Brendon Hartley, tous deux champions du monde, seront rejoints par un des autres vainqueur 2015, Earl Bamber.