Car la classique de la Sarthe constitue bel et bien l’objectif numéro 1 du constructeur japonais après être passé tellement près en 2016. La TS050 Hybrid nouvelle version a bénéficié d’un gros travail de développement dans les différents domaines portant autant sur la performance que sur la fiabilité.
Premier aspect concerné, celui de la motorisation, la TS050 exploitera un V6 turbo 2,4l associé à un système électrique de 8MJ. Le système hybride combiné devrait développer une puissance totale de 1000 ch.
L’autre volet qui a retenu toute les attentions de l’équipe de Cologne, l’aérodynamique a été adaptée aux modifications imposées par le championnat. Une « nouvelle » donne qui implique un splitter rehaussé de 15mm et un diffuseur plus étroit. Suffisant cependant pour revoir l’approche globale sur le plan aérodynamique sachant que désormais seules deux configurations sont autorisées (pour trois auparavant).
En sus, la limitation à 4 trains de pneus plus deux pneumatiques supplémentaires pour couvrir les qualifications et la course lors des épreuves de 6 heures a imposé une adaptation tant sur le plan aérodynamique qu’au niveau des suspensions.
Un énorme travail donc qui n’est plus à l’état de chantier quand on sait que plus de 30.000km ont été couverts et qu’une simulation d’endurance de 30 heures a été effectuée, à l’instar de Porsche. Toyota arrivera bien préparé pour ce prologue, au même titre que son concurrent.