- Prototype
Le départ souriait à la Cadillac partie en pole tandis que la Mazda #55 prenait la deuxième place dès le premier freinage. Derrière, la Nissan #22 était envoyée en toupie par la Ferrari Risi, alors leader du GTLM. La DPi d’ESM rejoignait la pit lane pour une intervention sur l’arrière de la voiture.
On retrouvait donc la Cadillac #10 devant la Mazda #55 et les deux DPi-V.R Action Express Racing, la #5 devant la #31. Cinquième, la Mazda #70 confirmait que les DPi de SpeedSource pouvaient titiller les Cadillac. Au restart, la #70 prenait le dessus sur la #31 tandis que la voiture soeur mettait la pression sur le leader. L’Oreca #85 JDC-Miller Motorsports manquant son freinage et perdant le contact avec les voitures de tête.
La Nissan #2 était la première à plonger dans la voie des stands lors de la deuxième neutralisation, Sharp cédant son volant à Dalziel.
Las, Fittipaldi – Cadillac #5 – était envoyé dans le mur de pneus par la Mercedes WeatherTech #50, détruisait tout l’arrière de sa carrosserie et devait repasser une prmeière fois par le stand pour remplacer un pneu endommagé avant de revenir plus tard pour remplacer le capot. Cet incident provoquait une troisième neutralisation.
Les Mazda ne s’en laissaient pas compter et jouaient crânement le coup dans le sillage de la #10. Mais Tom Long dans la #70 perdait beaucoup de temps dans ses manoeuvres de dépassement des retardataires, alors que Ricky Taylor profitait de l’incident avec la Ford à l’épingle pour prendre une belle avance sur ses poursuivants directs. Mais la neutralisation permettait de rétablir une certaine justice. Tout le monde entrait par les stands et les Mazda voyaient la Cadillc #31 repartir devant, la #70 étant même arrêtée pour une roue mal attachée, perdant un tour dans la foulée. Cocasse, la Nissan #2 profitait de devoir remettre moins de carburant pour prendre la tête de la catégorie devant les Cadillac.
Cameron et la #31 passait Taylor et la #10 pour la deuxième place de classe, mais au delà du Top 10 au général à ce moment-là. Malheureusement, il amenait la cinquième période sous safety car en heurtant le mur violemment à une demi-heure de l’arrivée. Heureusement, le pilote était indemne.
Dalziel et la Nissan #2 ne tardait pas à prendre la tête du général au restart à 19 minutes du terme, suivi par Taylor et Bomarito (Mazda #55). Dalziel et Taylor alignaient les tours les plus rapides pour tenter de remporter la course. Le vainqueur des deux premières épreuves de la saison profitait du dépassement de GTD et de la puissance de son V8 pour se replacer en tête à 5 minutes du drapeau à damier.
Classement | N° | Voiture | Team |
1 | 10 | Cadillac DPi-V.R | Wayne Taylor Racing |
2 | 2 | Nissan DPi | Tequila Patròn ESM |
3 | 55 | Mazda DPi | Mazda Motorsports |
- GTLM
Dès le baisser du drapeau vert, Vilander plaçait la Ferrari #62 en tête, mais le Finlandais tentait une manoeuvre trop audacieuse sur la… Nissan DPi de Ed Brown. Les voitures se touchaient et emmenaient la Ford #66 et la Corvette #3 partie de la pole, cette dernière perdant moins de temps tandis que l’italienne restait sur le carreau et provoquait la première neutralisation, ainsi que son abandon.
Tout bénéfice pour Laurens Vanthoor et la Porsche #912 qui prenait les commandes devant la BMW #25 d’Auberlen et la Corvette #4 de Gavin. La Ford #67 pointait seulement au cinquième rang.
Peu après la relance, la Ford #66 perdait son capot avant avec pour conséquence la deuxième neutralisation, à 1h22 de l’arrivée. Seules les BMW #24, Ford #67 et Corvette #3 sans oublier la Porsche #911 en profitaient pour passer par leur stand. La seconde Ford suivait pour remplacer également son capot avant. Toutes les équipes – sauf Porsche – tentaient donc une stratégie décalée entre leurs deux voitures. De quoi permettre à Laurens Vanthoor de poursuivre sa course en tête.
Le Belge profitait de l’arrivée sur les premiers retardataires pour creuser l’écart sur Auberlen et Gavin. Vanthoor ravitaillait à 55 minutes de l’arrivée, cédant le volant à son équipier avec une vraie possibilité de victoire. Il était touché par la Mazda #70 dans osn tour de sortie et voyait la BMW de Sims revenir dans son sillage. Werner et la Ford #66 était heurtée à l’épingle finale du tour et bloquait de nombreuses voitures, ne parvenant pas à repartir.
L’ordre était complètement revu avec la BMW #24 prenant la tête de la catégorie et du général au bénéfice de l’arrêt des Prototypes. Derrière, la Corvette #3 et la Ford #67 complétaient le trio de pointe devant la Porsche #911.
La cinquième neutralisation ne faisait pas ses affaires car il s’était ménagé un leadership intéressant. Le rapprochement de ses poursuivants directs permettait à la Nissan #2 de se placer en bonne position.
Tomczyk conservait les commandes du GTLM mais ne pouvait résister au rush des Prototypes qui reprenaient les trois premières places du général. Le pilote BMW devait alors contenir les assauts de la Corvette #3 de Garcia et de la Ford #67 de Briscoe. Mais il devait s’écarter, en proie à un problème, laissant Garcia mener devant la deuxième Corvette de Milner qui passait la Ford de Briscoe, ce petit monde suivi de près par Estre et Sims.
Un énorme coup de théâtre dans le dernier virage avec des GTD bloquées qui empêchaient Garcia de passer, offrant la victoire à l’autre Corvette devant la Ford et la Porsche de Estre-Vanthoor toute heureuse d’hériter d’un podium inespéré.
Classement | N° | Voiture | Team |
1 | 4 | Corvette C7.R | Corvette Racing |
2 | 67 | Ford GT | Ford Chip Ganassi Racing |
3 | 912 | Porsche 911 RSR | Porsche North America |
- GTD
Dominatrice depuis le début du weekend, la Lamborghini #48 du Paul Miller Racing devant la Lexus #15 et la Porsche #28, conformément à l’ordre établi durant les qualifications. La deuxième neutralisation voyait certaines GT3 opter pour une stratégie différente. Les trois leaders poursuivaient sans s’arrêter pour leur part.
Parmi les « audacieux », on retrouvait la Mercedes #33 de Keating-Bleekemolen victorieuse à Sebring et la Ferrari #63 de Nielsen-Balzan.
En dépit des neutralisations et des incidents de course, les cinq voitures de tête restaient les mêmes et dans le même ordre, semblant étanches aux turpitudes des catégories supérieures. De manière surprenante, le Paul Miller Racing faisait rentrer la Lambo #48 au moment du troisième restart, à une heure de l’arrivée. Mais la voiture écopait d’une pénalité pour être rentrée alors que la pit lane était fermée.
La quatrième neutralisation accouchait d’un classement qui plaçait la Mercedes #50 en tête devant la Lamborghini #16 et un trio de choc : Mercedes Riley Motorsports #33, Porsche Park Place Motorsports #73 et Ferrari Scuderia Corsa #63.
Les incidents permettaient aux deux Mercedes managées par Bill Riley – #50 et #33 – de s’installer en tête juste devant la Ferrari des champions en titre. Mais Balzan devait composer avec la hargne de Mul et la Lambo #16 pour la dernière marche du podium.
Classement | N° | Voiture | Team |
1 | 50 | Mercedes-AMG GT3 | WeatherTech-Riley Motorsports |
2 | 33 | Mercedes-AMG GT3 | Riley Motorsports-Team AMG |
3 | 63 | Ferrari 488 GT3 | Scuderia Corsa |