Le Franco-Suisse a signé le onzième temps en Q1 avec un tour en 1’31.691 alors que son équipier danois ne pouvait faire mieux que vingtième en 1’32.900, échouant à accéder au Top 15.
Grosjean parvenait donc à la Q2 et Magnussen était en bonne voie pour l’imiter quand la Toro Rosso de Sainz Jr. s’arrêtait aux abords du dernier virage. Le drapeau jaune qui en résultait obligeait le Danois à avorter sa deuxième tentative, l’empêchant d’améliorer son chrono.
En Q2, Grosjean signait le neuvième temps – 1’30.857 – et s’offrait le sésame pour la Q3. Il améliorait son temps de Q1 de 834 millièmes. Dans la troisième partie des qualifications – intégrée pour la quatrième fois par un pilote de l’équipe, la deuxième cette saison – Romain s’acquittait de sa tâche avec les honneurs. Il parvenait encore à améliorer sa performance de la Q2 de 0.094s avec un tour bouclé en 1’30.763. Suffisant pour décrocher la neuvième place, juste devant la Renault de Palmer. De bon augure? Rappelons qu’il s’était déjà qualifié neuvième l’an dernier et avait terminé cinquième, ce qui reste le meilleure résultat de Haas F1 Team jusqu’à présent.
Romain Grosjean : “Ce fut génial de terminer une journée comme celle que nous avons connue. Nous avons vraiment eu du mal en EL3. Je ne sentais vraiment pas la voiture. Les gars ont vraiment du super boulot pour régler tout ça en vue des qualifications et la voiture était bien plus facile à piloter dès le premier run en Q1. C’était agréable et je suis très heureux du niveau où nous sommes. Nous sommes très bien placés pour le départ demain. L’an dernier, nous étions partis de la neuvième place et avions terminé au cinquième rang, donc tout est possible. Ce sera une course longue. La dégradation des pneus sera importante ici. J’ai hâte de voir comment ça se passera demain et de découvrir ce que nous pourrons tirer de cette neuvième position sur la grille de départ.”
Kevin Magnussen : “C’est vraiment pas de chance. Ce sont des choses qui arrivent, mais c’est toujours ennuyeux. Parfois c’est ainsi, mais nous devons nous relever pour demain et faire une bonne course. Clairement, en Chine, les conditions de course étaient un peu plus faciles pour se battre, mais nous tenterons quand même notre chance demain. Nous verrons bien si nous surmontons ça. Tout peut arriver, nous le savons. Il n’y a pas de raison de laisser tomber. Nous ferons de notre mieux.”