Juste avant le départ, alors que Jenson Button allait se placer en sortie des stands – comme il partait dernier, McLaren en a profité pour modifier les réglages de la MCL32, l’obligeant à partir des stands – , Fernando Alonso l’a contacté depuis Indianapolis pour lui souhaiter bonne chance. Echange sympathique entre les deux Champions du Monde, le Britannique plaisantant en disant à son ancien équipier qu’il ferait un besoin dans la voiture.
Excellent départ de Raikkönen, moins bon pour Vettel mais il a néanmoins su garder Bottas derrière lui. C’était chaud entre les RedBull également, mais aucun incident n’a été à noter lors de ce premier tour.
Les Ferrari ont immédiatement creusé un petit écart – on sait que la SF70H arrive à très vite mettre ses gommes dans la bonne fenêtre d’exploitation -, alors que derrière, Lewis Hamilton a gagné dès le départ une position au détriment de notre Stoffel Vandoorne.
Button et Werlhein ont ravitaillé dès le premier tour, mais en optant pour une stratégie différente: sachant que même les ultra-tendres ont une très faible dégradation, le pilote Sauber est directement rentré pour chausser ceux-ci, alors que le Champion du Monde a opté pour plus de sécurité en montant les super-tendres. C’était cependant limite en sortant des stands, Pascal Werlhein étant relâché dangereusement devant Jenson Button. Il recevra d’ailleurs 5 secondes de pénalité pour un Unsafe Release.
Kimi Raïkkönen a creusé immédiatement un écart de 2 secondes sur Vettel, et ce dernier a fait de même avec une bonne seconde sur Bottas. Le pilote Mercedes a par contre eu plus de mal, les deux RedBull étant coincées dans ses échappements.
La suite fut nettement moins passionnante, comme toujours sur ce circuit où les dépassements sont très très compliqués. Vettel a semblé économiser quelque peu ses gommes, mais après 15 tours le pilote allemand a commencé à rattraper son équipier, reprenant une seconde en deux tours.
Nico Hulkenberg a été victime d’une casse de boite de vitesse, de la fumée s’échappant de sa Renault. Sous les yeux d’Alain Prost, le pilote allemand a rangé sa monoplace sur le coté avant le tunnel. Arrêt anticipé pour Pérez suite à une casse de son aileron avant.
Alors qu’Ericsson se plaignait beaucoup du gros manque de grip de sa Sauber, Werlhein et Button se sont déjà déjà fait rattraper par Raïkkönen. Cela a profité à Vettel qui revient comme un avion sur le leader de la course. Bottas a également bénéficié de la gêne occasionnée aux Ferrari, revenant à moins de deux secondes des monoplaces rouges.
Après le dépassement des attardés, la SFH70 #7 a repris un petit avantage à la #5.
Stoffel Vandoorne, à la porte des points, a fait un début de course en solitaire, se maintenant pas trop loin d’Hamilton et avec une avance confortable sur Felipe Massa.
Le premier des gros bras à passer par les stands fut Max Verstappen au 33 tours, sa RB13 étant chaussée de pneus supertendres. Il a été suivi par Valterri Bottas qui fait le même choix de gommes et ressort juste devant le Hollandais. Le poleman et leader de la course a imité ses adversaires le tour suivant, alors que Vettel et Ricciardo, restés en piste, ont donné tout ce qu’ils avaient pour gagner une position. En effet, le tour juste après le ravitaillement est coûteux en temps car les pneumatiques mettent du temps à monter en température.
Bottas a perdu du temps derrière la Toro Rosso de Sainz, ce qui a permis à Daniel Ricciardo de doubler le pilote Mercedes dans les stands, avec une énorme avance. Et Sebastian Vettel a effectué la même opération, gardant facilement la tête devant son équipier impuissant après son arrêt aux stands.
Esteban Ocon a été victime d’une crevaison lente à l’arrière gauche et a été obliger de repasser par les stands. Après son passage au stand, Stoffel Vandoorne a effectué la bonne opération, le Belge rentrant dans les points en 10ème position devant Sergio Pérez. Lewis Hamilton, qui n’a toujours pas ravitaillé au 45ème tour, a mené la grosse attaque en 6ème position pour essayer de limiter les dégâts au championnat du monde. Le Britannique a fait une bonne opération en ressortant 7ème de son ravitaillement.
Ricciardo a mené la grosse attaque à plus de 20 tours de la fin, revenant assez fort sur Raïkkönen, l’écart passant sous les 2 secondes.
Un accrochage a été évité de peu à la chicane après le tunnel, Pérez, qui prenait un tour à Werlhein, a été bloqué par ce dernier.
Peu après, la Sauber de Pascal Werlhein s’est retrouvée sur le flanc gauche, appuyée contre le rail à l’entrée du tunnel. Le pilote allemand s’est retrouvé dans cette position après avoir fermé excessivement la porte à la McLaren de Jenson Button. La C32 a décollé sur le pneu avant de la monoplace orange. Le Britannique a également abandonné suite à sa suspension avant cassée. Les deux pilotes sont indemnes, et cela a provoqué une Safety Car.
Au moment où les attardés ont pu dépasser la voiture de sécurité pour revenir dans le même tour que les leaders, Marcus Ericsson a tiré tout droit au premier virage, se plantant dans le mur. Le Suédois a dû abandonner, ce fut donc une fin de course compliquée pour l’équipe suisse.
Après la rentrée de la Safety Car, le restart a été mouvementé entre les RedBull et la Mercedes de Bottas. Ricciardo a effleuré le mur avec l’avant de sa monoplace, permettant à Bottas de tenter un dépassement dans la montée, en vain.
Hélas, peu après, notre compatriote est allé se planter dans les pneus au même endroit que Marcus Ericsson. S’il se faisait doubler à l’intérieur par une Force India, l’avant de la MCL32 n’a pas semblé savoir tourner, de la même manière que la Sauber du Suédois ou la RB13 de Ricciardo. Il y a donc peut-être un gros manque de grip à l’extérieur du premier virage…
Accrochage entre Pérez et Kvyat dans l’avant dernier virage, le Mexicain a tenté de faire l’intérieur au pilote Toro Rosso qui avait légèrement ouvert la porte. Malheureusement ça n’est pas passé, provoquant l’abandon du Russe et obligeant un passage par les stands pour Pérez. La Williams de Lance Stroll a été rentrée dans son box, le Canadien étant forcé d’abandonner sans que la raison ne soit connue.
La fin de course fut chaude entre Lewis Hamilton, 7ème et dans les échappements de Carlos Sainz. Belle course de l’Espagnol qui a une fois de plus tiré tout le potentiel de sa STR12.
C’est donc une nouvelle victoire pour Sebastian Vettel et Ferrari, la marque italienne signant même un impressionnant doublé sur le Rocher. Le podium est complété par Daniel Ricciardo. La dernière victoire de Ferrari à Monaco remonte à 2001, alors que le dernier doublé était au GP d’Allemagne 2010.
L’Allemand et la Scuderia prennent de gros points aux Championnats du Monde Pilote et Ecurie, même si Lewis Hamilton limite les dégâts en étant parti de la 13ème position. Le Britannique est maintenant à 25 points de la première place, alors que Ferrari est en tête pour 17 points.
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