Présenté il y a quelques mois, le dernier facelift de la BMW Série 1 avant son passage à la nouvelle génération, apporte quelques nouveautés stylistiques et une plus grande liste d’équipements fournis de base. À l’intérieur, la mise à jour se traduit principalement par une planche de bord retrevaillée, l’apparition d’un écran tactile pour le GPS Professionnel et une finition qui monte très légèrement en qualité (assez pour le souligner). À l’extérieur, outre les feux LED proposés de série, il est maintenant possible d’opter pour un Pack M Shadow, apportant des éléments noirs qui viennent contraster avec les couleurs carrosserie disponibles. De plus, ce pack profite de feux avant et arrière légèrement assombris, histoire de prononcer un peu plus le tempérament sportif de la compacte.
Pour cet essai, nous avons la chance de pouvoir essayer la version la plus radicale de la Série 1 ; la M140i. Bien que n’étant pas une véritable “M”, notre M140i affiche tout de même 340 chevaux pour un couple de 500 Nm, fourni par le même bloc moteur (à quelques détails près) que celui qui équipe la M2 (lire notre essai ici). Malgré les 30 chevaux qui les séparent, en plus de la préparation qu’a reçue la M2, la M140i n’a pourtant pas à rougir face au coupé bodybuildé. En termes de performances, elle n’affiche en effet qu’un dixième de seconde de plus au 0 à 100 km/h. La M2 gagnera cependant du terrain sur routes sinueuses grâce à une meilleure agilité. Elle peut pour cela remercier sa grande soeur la M4 dont elle hérite des trains roulants.
Mais bon, malgré des performances en retrait face à la M2, et c’est d’ailleurs bien normal, la “One” peut se targuer d’être bien plus polyvalente, et ce pour plusieurs raisons ; à commencer par son amortissement plus souple, ou encore de la possibilité d’opter pour la célèbre boîte automatique ZF à huit rapports, capable de faire descendre la consommation aux alentours des 8 litres aux 100 kilomètres dans le cadre d’une conduite coulée. En attaquant et sans se priver de généreuses accélérations, nous avons plafonné sur une consommation moyenne de 11,2 litres aux 100 kilomètres. Avec son réservoir de 52 litres, il est donc tout à fait possible de réaliser 550/600 kilomètres sur le même plein. Malgré une sonorité bien présente à l’intérieur dès qu’on sollicite la pédale de droite, le son reste très feutré et supportable au quotidien. Il est au demeurant possible d’ouvrir ou de fermer les valves présentes dans l’échappement en exploitant les modes Eco Pro, Comfort et Sport. Peu importe le mode de conduite utilisé, son châssis est rivé au sol à l’avant. L’essieu arrière se montre quant à lui plus joueur en raison du faible poids qui repose dessus. Néanmoins, n’ayez aucune crainte, sans désactiver les assistances, elle ne se contentera que d’accorder de légères dérives qu’elle rattrapera tout en douceur, sans pour autant casser votre dynamique. Pour les plus aguerris, il reste bien entendu la possibilité de désactiver l’entièreté des assistances électroniques.
À son bord, elle bénéficie de la même habitabilité qu’une “simple” 116d. Elle profite ainsi d’un coffre cubant 360 litres, dont le volume peut être porté à 1200 litres en rabattant les sièges. À l’avant, le conducteur et le passager ne manquent pas de place. Les divers espaces de rangement sont suffisants et bien positionnés. À l’arrière, constat similaire, même si une personne du mètre quatre-vingt pourra se sentir légèrement à l’étroit au niveau des jambes. Pour les familles, il est possible d’opter pour une version Hatch (5 portes), comme notre modèle d’essai, moyennant un supplément de 1000 euros.
Et si…
Cette M140i pouvait s’annoncer comme une véritable alternative à une M2 pour les personnes à la recherche de polyvalence, de confort et de discrétion… à la demande ?