Si tout n’aura pas été rose pour sa première saison avec, entre autres, cinq abandons et un départ avorté, le poulain de McLaren a également décroché deux septième place et, plus important encore, a su tenir la comparaison avec son équipier Fernando Alonso, double champion du Monde et considéré comme l’un des meilleurs pilotes du monde.
S’il reste totalement concentré sur 2017 avec encore un grand prix à disputer, le Belge pointe LE changement important en vue de l’année à venir : l’arrivée de Renault sous le capot des McLaren en lieu et place de Honda. Une perspective qui motive et enchante Vandoorne qui se base sur le niveau de Red Bull cette saison, avec le Power Unit français. De quoi augurer d’un grand pas en avant de la part de McLaren.
Les résultats de Red Bull – leurs victoires et podiums – nous placeront sous pression; une pression positive car nous aurons un point de comparaison. (S. Vandoorne)
Quand on lui demande à quel moment il a compris que ses espoirs et ses ambitions pour 2017 seraient contrariés – par les soucis liés au moteur Honda – quand Eric Boullier a déclaré que les siens le furent dès les tests de pré-saison, Vandoorne répond : ” J’aborde les choses de la manière suivante : tout au long de ma carrière jusqu’à présent, j’ai du composer avec la pression. Je n’avais pas de soutien financier à la maison pour me permettre de progresser dans les compétitions junior, mais j’ai été aidé par le RACB à mes débuts; et ils ont toujours été clairs avec moi, je devais gagner car les victoire rapportaient des primes. Du coup, perdre n’a jamais été une option !
Du coup, avec tous les problèmes rencontrés durant cette saison, je n’ai jamais été traumatisé, mais au contraire, j’ai toujours voulu me battre contre le sort pour obtenir les meilleurs résultats possibles et apprendre de chaque tour couvert dans la voiture, même si parfois le kilométrage était réduit drastiquement.
Au bout du compte, je pense qu’on en fait un peu trop par rapport à la première saison. Quand nous arrivons en F1, nous avons tous déjà plusieurs années de compétition à notre actif et les ambitions restent les mêmes que dans toutes les séries “inférieures”, parce que si vous ne gagnez pas là, vous ne montez pas en F1.”
En sus, Vandoorne pointe le point très positif de cette saison inaugurale : ” Je me suis très bien débrouillé face à Fernando. Oui, les résultats n’étaient pas ceux espérés, mais avoir un coéquipier super solide et soutenir la comparaison est précieux dans le paddock.”
S’il concède que se réjouir de terminer dans le Top 10 est loin des ambitions de McLaren, il met l’accent sur le fait que l’écurie de Woking reste l’une des plus grandes équipes en F1. Il rappelle également que tout le monde sait quelle était la raison principale des quelques années difficiles par lesquelles passe McLaren, se réjouissant des importants changements qui arrivent en 2018 et confirmant sa conviction d’être dans la bonne équipe pour l’avenir.
Quant au partenariat avec Renault, il ouvre de nouvelles perspectives : ” Nous sommes à 100% concentrés sur le package 2018. Tout ce que je sais à ce propos est positif. La voiture ne devrait pas perdre ses qualités, même s’il s’agit d’un gros changement. Ce que nous avons pu voir de Renault est prometteur quand vous regardez les résultats de Red Bull. Cela nous donnera un repère et apportera de la pression positive. “
Enfin, toujours à propos de 2018, Stoffel (25 ans) revient sur le trio un peu spécial qu’il composera avec Fernando Alonso (36 ans) et Lando Norris (18 ans) : ” Je trouve ça plutôt normal. Fernando est un double champion du monde, j’ai moi-même remporté plusieurs championnats et Lando est une étoile montante. Cela ne correspond-il pas aux habitudes de McLaren ? Je trouve que ça sonne un peu comme Retour vers le Futur.”