La FIA a donc confirmé ce que les rumeurs affirmaient depuis un moment déjà, la future catégorie reine, destinée à succéder à l’actuel LMP1, remettra au gout du jour le concept « GTP » avec des bolides dont le design sera étroitement dérivé-inspiré des Hypercars et Supercars des constructeurs, histoire de rendre les modèles plus facilement identifiables et assimilables à la marque.
Sur le plan technique et réglementaire, les détails devraient être révélés durant la semaine du Mans. Des éléments essentiels pour atteindre l’autre engagement objectivé par la FIA : la réduction des budgets.
En effet, le but serait de diviser par quatre le coût d’une saison par rapport à ce qui prévaut aujourd’hui avec les LMP1 hybrides. De quoi passer d’une centaine de millions d’euros à 25 millions environ.
En l’état, cinq constructeurs seraient intéressés par ce nouveau règlement « GTP à coût réduit » : Aston Martin, Ferrari, Ford, McLaren et Toyota. Tous ont marqué leur intérêt pour une nouvelle donne qui pourrait être commune au FIA WEC et à l’IMSA WeatherTech SportsCar Championship.
Imaginez un peloton constitué d’une dizaines de prototypes de la même veine que l’Aston Martin Valkyrie AMR… Nous sommes preneurs !
En outre, la FIA révèlera des pistes destinées à augmenter la présence de pilotes féminines et a confirmé le raccourcissement de l’épreuve de Sebring de 1500 à 1000 miles pour la présente super saison.
Certes, contrairement à ce qui avait prévalu avec les annonces grandiloquentes de 2017, la FIA et l’ACO semblent, enfin, avoir écouté les constructeurs plutôt que de se lasser aller à quelque délire technologique… Mais si les intentions sont bonnes – look d’hypercar facilement identifiable et davantage de femmes en compétition – nous sommes curieux de découvrir les règles techniques et sportives qui permettront de diviser le budget par 4 !