- GTLM
Au delà du rythme intrinsèque des huit protagonistes, c’est la stratégie pneus qui aura joué un rôle important dans l’attribution des résultats. Avec une course fluide – une seule neutralisation, relativement courte – les choix effectués dans les stands pour la stratégie pneumatique auront pesé sur le résultat. Chez Porsche on regrettera qu’il n’y ait pas eu 20 ou 30 minutes de plus, mais au final, Ford s’impose avec la #66 de Hand et Müller qui a su profiter d’une erreur de Magnussen dans le sprint final lors du dépassement de deux GT3. Le Danois est sorti un peu large et n’a pu que constater les dégâts en voyant Hand s’emparer des commandes et s’envoler pendant que la Corvette #3 peinait à nettoyer ses pneus déjà bien usés.
Derrière ce duo, Laurens Vanthoor et Earl Bamber étaient certes les plus rapides en fin de course – avec la voiture soeur finalement ciquième – mais ils devaient se contenter de la troisième marche du podium.
- GTD
Moins de suspense du côté des GT3 en piste puisque la Lamborghini #48 du Paul Miller Racing avait parfaitement géré sa stratégie et su se montrer efficace et constante en piste pour dominer la catégorie, Snow imposant la Huracan GT3 avec Sellers, devant l’Audi #44 du Magnus Racing et la Ferrari #63 de Scuderia Corsa emmenée par MacNeil et Jeannette, ce dernier trouvant l’ouverture face à l’Acura #86 Meyer Shank Racing de Parente et Legge dans les dernières boucles.
Notons le contact entre la BMW #96 Turner Motorsport et l’Acura #93 dans le premier tour qui éliminait la bavaroise sur le champ tandis que la nipponne n’allait pas au delà du premier tour.