La fin de la nuit voyait les concurrents reprendre la course après une interruption sous drapeau rouge de plus d’une heure. Dans la foulée de ce qui prévalait avant le drapeau rouge, la BMW Walkenhorst #34 conservait les commandes de la course tandis que derrière, les Mercedes étaient légèrement en difficulté, principalement la #88 de Juncadella qui devait céder face aux assauts de la Porsche #117 KÜS Team 75 Bernhard aux mains de Laurens Vanthoor qui partait en toupie à Bruxelles dans la foulée et devait tout recommencer.
Buurman ne parvenait pas à accrocher le rythme du leader et se retrouvait isolé en deuxième place avec l’Audi #25 Saintéloc de Vervisch, la Bentley #7 de Gounon et la BMW #99 ROWE menée par Catsburg. La bonne surprise venait de la Nissan #23 qui pointait toujours à une très probante huitième place devant un duo d’Audi, les R8 LMS #2 WRT et #29 Montaplast by Land Motorsport pour compléter le Top 10 devant l’Aston Martin #76, la Ferrari SMP #72 et à la seconde V12 Vatage R-Motorsport.
Le lever du jour pointait à l’horizon donnant une nouvelle dimension à la course. Envoyée dans le rail au freinage des Combes, la Mercedes #90 devait renoncer et provoquait un nouveau FCY, occasion saisie par nombre des hommes de tête pour ravitailler et – souvent -observer leur arrêt technique obligatoire. Une investigation était ouverte contre l’Audi #2 suspectée d’avoir poussé la Mercedes.
La BMW #99, l’Audi #25, la Porsche #117 et la Mercedes #88 remontaient en piste après l’arrêt technique mais repartaient encore dans le Top 10. La réparation du rail allongeait la période de neutralisation. Si les quatre premiers – BMW #34, Bentley #7, Nissan #23 et Audi #2 n’avaient pas effectué leur arrêt technique, le reste des voitures de pointe s’en étaient acquitté avec donc trois Audi de la quatrième à la sixième place. En effet, un arrêt technique ne peut pas être débuté si le régime de FCY est déjà entamé, et comme les premiers sont rentrés un tour plus tard que les autres, ils n’ont pu l’effectuer.
La neutralisation durait plus d’une heure avec la nécessité de remplacer le rail de sécurité aux Combes.
La Lamborghini #67 du GDL Racing a subi une crevaison à l’avant droit, doublée d’une casse de suspension. L’Aston Martin #62 a été vue au même moment avec une crevaison à l’arrière droit, un incident entre les deux voitures ayant eu lieu aux Combes. La voiture anglaise a été rentrée dans son box pour procéder à des réparations et effectuer un second changement de plaquettes.
A 9h30 de l’arrivée, les voitures du groupe de tête sont en forme: Jules Gounon a amélioré deux fois de suite le record du tour, abaissant la marque à 2:19.464, alors que la #117, la #72 et la #23 ont signé le meilleur temps de leur voiture.
La Nissan #22 – d’ancienne génération – a été victime d’un début d’incendie dans les stands. Le contraste est grand avec la GT-R GT3 évoluée: la #23 est toujours dans le top 3 après 14h30 de course.
Comme elles n’avaient pas pu le faire lors du long FCY, la Bentley #7, la BMW #34 et la Nissan #23 ont été obligées d’effectuer leur arrêt technique obligatoire avant la fin de la 15ème heure, c’est-à-dire avant 7h30. Puisqu’ils l’ont fait hors neutralisation, le temps perdu est grand.
C’est donc la BMW #99 du ROWE Racing qui a hérité de la tête de la course, devant la Mercedes #88 d’AKKA ASP et l’Audi #25 du Sainteloc.
La Lamborghini #19, alors 15ème, a reçu 10 secondes de pénalité pour non respect des limites de piste. Une touchette a eu lieu entre la Porsche #911 et l’Audi #66 dans le premier droite des Combes. La voiture aux Anneaux est partie en tête-à-queue, sans conséquence.
Un nouveau Full Course Yellow a été causé par la sortie au Raidillon de la Lamborghini #82 du GRT Grasser Racing Team. La Porsche #540 du Black Swan a perdu son pare-choc arrière en piste. Après la rentrée de la Safety Car, l’écart entre les 7 premiers est de moins de 30 secondes, après 16 heures de course !