Côté motorisation, la Volkswagen Golf VII phase 2 reçoit en prime un nouveau bloc 1.5 TSI de 150 chevaux, qui vient remplacer l’ancien 1.4. Notre modèle d’essai est pour sa part équipé de la plus petite motorisation : Le 1.0 TSI (essence) de 110 chevaux, couplé à la célèbre boîte automatique DSG.
A son bord, la qualité de finition impressionne, bien que vu le prix de la compacte, nous n’en attendions pas vraiment moins. A l’instar d’Audi, “nôtre” Golf est équipée d’une solution équivalente au Virtual Cockpit, très bien pensée et qui ne suscitera pas de marquer l’intérêt des plus “geek” d’entre nous. L’écran du système multimédia a gagné en taille. Plus grand, il se fond au final bien mieux dans la console, malgré le fait que son logiciel n’ait pas subi de très gros changements. De plus, tous les boutons du système ont été remplacés par des touches tactiles, lui conférant un look encore plus “premium”. Bref, une “petite” compacte que l’on pourrait presque assimiler à une voiture du segment supérieur tant son équipement est complet, même dans une configuration loin d’être poussée à son maximum. A l’instar des nouvelles berlines les plus luxueuses, elle reçoit en prime la fonctionnalité “gesture control”, permettant à l’utilisateur d’interagir avec le système d’info-divertissement par des gestes simples.
De série, la Golf est dorénavant équipée de série de feux de jour LED. Cependant, afin de bénéficier des feux full LED, il vous faudra débourser la somme de 1350 € pour la version statique et… 1722 € pour la version dynamique.
Pour le reste, rien ne change vraiment de la Phase 1. L’habitabilité demeure plus que suffisante à l’avant et à l’arrière. A son bord, tout est à sa place et est optimisé aux petits oignons. Les sièges offrent suffisamment de réglages et permettent aux plus exigeants de trouver une position idéale. La quantité d’espace disponible en donnerait comme nous l’indiquions plus haut, l’impression d’être à bord d’un plus grand modèle de la gamme Volkswagen. Sur route, elle conserve toutes ses qualités de citadine et de routière. Malgré son petit moteur tri-cylindres de 1000 cm3, elle n’a finalement pas grand chose à envier à certaines de ses cousines possédant de plus gros moteurs pour une puissance équivalente. Le petit trois pattes est généreux en relances et, associé à la boîte DSG à sept rapports, profite d’un confort d’utilisation exemplaire. En plus de cela, la bande son typique du trois cylindres souligne le caractère sportif de cette Golf. Côté consommation, belle surprise également, car même sur autoroute, il est très facile d’approcher la barre des 5 litres / 100 km, voire moins sur de longues distances. En conduite plus poussée, la Golf démontre une fois de plus ses capacités. Le châssis est docile et reste stable dans toutes les situations. Un pur régal. Il nous tarde déjà de pouvoir la tester dans sa déclinaison R ou GTI (lire notre essai de la Golf 7 avant facelift ici).
Pour le budget, la nouvelle Golf est proposée à partir de 19.940 € dans sa version Trendline. Dans le cas du modèle présenté dans cet essai, en Comfortline, il vous faudra compter un bon 25.000 €. En y ajoutant le système multimédia “Discover Pro”, la climatisation électronique et l’Active Info Display, le prix catalogue avoisine avec les 28.000 €.
Et si…
Tout en restant discret dans l’évolution de son modèle phare, Volkswagen était parvenu à proposer une “petite” citadine proposant une technologie de pointe à un prix relativement abordable ?
PS : Veuillez nous excuser pour les images, nous avons rencontré un petit problème informatique qui a causé la perte de ces dernières.