Alors que représente ce retour en Blancpain Gt Series?
Une bonne chose. je suis très content de revenir dans ce championnat grâce à une superbe opportunité avec Lamborghini. Il s’est avéré que l’équipe cherchait un pilote et j’ai été mis en contact avec eux par Lamborghini et nous avons trouvé un accord.
Comment se passe le weekend jusqu’à présent?
C’est un weekend qui ne se passe pas exactement comme nous le voudrions parce qu’il y a un problème avec la voiture que nous ne parvenons pas à identifier. Il s’agit d’une voiture de remplacement, le châssis habituel ayant été détruit à Monza. Elle ne se comporte pas d’une manière saine. Nous verrons bien à la prochaine course en comparant avec la voiture réparée.
Sur un plan technique, la Lamborghini et l’Audi sont très proches. Toi qui a roulé avec la R8 LMS l’an dernier, as-tu noté des différences avec la Huracàn GT3?
Je n’ai pas encore pu rouler beaucoup avec la Lamborghini et en plus elle a un comportement un peu bizarre, mais de manière générale ça reste effectivement très similaire. La différence se fait surtout sur la définition aérodynamique.
Tu évolues pour la première fois avec une GT3 sur ce tracé de Silverstone, le plaisir est-il au rendez-vous?
C’est vrai que j’ai toujours roulé ici en monoplace ou avec un prototype et c’est vrai que ça n’a rien à voir. j’avais l’habitude de passer à Copse, par exemple, à fond. Ici tu dois carrément freiner. Il y a certains virages qui semblent complètement différents et je dois dire que j’aimais beaucoup plus le circuit en monoplace ou en LMP2 qu’en GT. Autant je prends du plaisir avec une GT3 à Spa, ici c’est moins le cas, mais c’est vrai que c’est un tout autre type de circuit.
Te verra-t-on pour le reste de la saison avec Attempto Racing?
Je n’en sais rien. De prime abord, si tout continue à bien fonctionner ici, je devrais toujours être là pour les prochaines courses. Nous verrons bien.
Petite parenthèse sur ta saison au Japon. Que peux-tu en dire?
Bon c’est évident que c’est un peu compliqué et que nous nous battrons pas pour le championnat, mais il y a quand même une ou deux pistes où nous devrions être compétitifs et où nous pourront viser un très bon résultat. Nous sommes la seule équipe en Dunlop et donc forcément, le développement des gommes prend un peu de temps.
Mais en contrepartie, je m’éclate. Mon coéquipier et moi sommes chargés de développer les pneus, ce qui représente environ 50 jours de tests privés sur la saison avec parfois 20 ou 30 trains de pneus passés en une journée. Je n’ai jamais autant appris et progressé en tant que pilote que depuis que je suis au Japon.